Le commissaire du festival, M. Nouari, a annoncé qu'une fois de plus le FNTA fera avec les moyens du bord, face aux restrictions budgétaires de la part du ministère de la Culture allant de 20-50% de moins en termes d'enveloppe financièreLe nouveau siège du commissariat national du festival amateur, sis à la cité Montplaisir à Mostaganem, a abrité, samedi dernier, une conférence de presse animée par le commissaire du Festival national du théâtre amateur (FNTA), M. Nouari, devant un parterre de journalistes. Il a dévoilé le programme général de l'événement culturel qui a été ficelé dernièrement et célébrera du 12 au 17 juillet prochains la 51e édition. Le conférencier a d'emblée annoncé qu'une fois de plus le FNTA fera avec les moyens du bord, face aux restrictions budgétaires de la part du ministère de la Culture allant de 20-50% de moins en termes d'enveloppe financière par rapport à l'année précédente. La participation des troupes a aussi été réduite cette années, avec huit troupes seulement de Boumerdès, Tipasa, Bordj Bou-Arréridj, Sidi Bel-Abbès, Laghouat, Béjaïa et Skikda. Tandis que quatre autres troupes présenteront en "off'' leurs pièces théâtrales à l'image de Bab El-Rih de l'association théâtrale de Boudouaou (wilaya de Boumerdès), de Bordj Menaïel, l'Association culturelle des arts dramatiques d'Adrar, Madame la députée, production du théâtre de Guelma, etc. En marge de ces activités théâtrales tout au long de la tenue de ce festival, les organisateurs ont axé leur marque sur la venue d'une formatrice française, Mme Violenne Bugard, dans l'éclairage sur scène. Sur le volet financier, le commissaire a indiqué : "Je suis en train de régulariser les anciennes créances des éditions précédentes qui durent depuis trois ans déjà pour un tant soit peu soulager le fardeau sur le dos de notre festival." Et d'ajouter : "Nous avons décidé de compresser au maximum nos dépenses pour réduire les coûts." À ce sujet, une grosse polémique a enflé ces derniers jours et des critiques acerbes ont été lancées contre les organisateurs de la 50e édition, parmi eux des anciens comédiens et amoureux de ce monument immatériel de la culture algérienne, voire africaine. La défaillance totale dans la communication autour de ce festival dont l'affiche a été conçue presque à la dernière minute, le budget dérisoire alloué par le ministère de tutelle de 500 millions de DA et l'absence de troupes étrangères à cette édition spéciale, ont été les principaux reproches faits par l'assistance hier en direction du commissariat du festival. Enfin, tous les participants à cette manifestation culturelle seront hébergés à la cité universitaire des 1 000 lits du pôle de la faculté de médecine de Kharrouba à l'extrême est de la ville de Mostaganem. Interrogé sur l'absence de sponsors et de partenaires économiques pour financer le festival, M. Nouari a répondu en affirmant vouloir "revoir de fond en comble la gestion économique du FNTA et que l'ère de l'assistanat est révolu". Une parade grandiose défilera à partir de l'esplanade de la grande mairie de Mostaganem et passera sur le grand boulevard du centre-ville à 18h, le 12 juillet et se dirigera vers la maison de la culture Ould-Abderrahmane-Kaki où une cérémonie d'ouverture aura lieu à la salle Rouge des spectacles.
M. Salah
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Posté Le : 10/07/2018
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : M Salah
Source : www.liberte-algerie.com