Algérie

Pour une présidentielle ouverte à tous les Algériens



Le président du Mouvement national de l'Espérance (MNE), Mohamed Hadef, a rencontré avant-hier jeudi à Alger, une délégation de l'Instance nationale de dialogue et de médiation, conduite par son coordinateur Karim Younes, dans le cadre des consultations menées par l'instance en vue de trouver une solution à la crise politique que traverse le pays.Une rencontre à l'issue de laquelle le responsable de cette formation politique a mis en avant la nécessité de réviser la loi électorale. A travers, a-t-il indiqué à la presse, un débat et une concertation de manière, a-t-il dit, sereine et constructive, pour préparer les meilleures conditions d'organisation de l'élection présidentielle.
Nous exigeons, a poursuivi Mohamed Hadef, une révision de la loi électorale à travers un vrai débat sur l'organisation de l'élection présidentielle. «Au MNE, nous avons demandé la démocratisation de l'élection présidentielle par la révision de la loi électorale en vue de créer les conditions d'éligibilité des candidats», a observé le président de cette formation politique. Suggérant l'organisation d'une élection présidentielle ouverte à tous les Algériens qui remplissent les conditions de candidature, Mohamed Hadef a souhaité que ce scrutin présidentiel, soit précédé d'une campagne préélectorale marquée par un débat, serein et une concertation constructive, a-t-il ajouté, appelant, au passage, à des mesures d'apaisement pouvant garantir l'exercice de la démocratie et des libertés.
La veille, soit mercredi dernier, le président du parti de la Liberté et la Justice (PLJ), Mohamed Saïd, a estimé que le dialogue responsable et sérieux est la seule voie pour parvenir à construire le consensus national. En vue, a-t-il indiqué, de sortir de la crise que vit le pays, insistant sur la nécessité de réunir les conditions appropriées pour l'organisation de la présidentielle dans les délais opportuns.
S'exprimant lors d'un point de presse organisé à l'issue d'une rencontre avec une délégation de l'Instance nationale de dialogue et de médiation, conduite par Karim Younes, Mohamed Said considère que la crise que vit le pays depuis le 22 février dernier requiert un traitement politique consensuel. Suggérant, au passage, une série de propositions, dont des mesures d'apaisement de la part du pouvoir comme premier pas pour, a-t-il indiqué, désamorcer la tension.
Le président du PLJ a, à l'occasion, appelé à la libération des jeunes arrêtés lors des marches populaires et qui ne sont impliqués ni dans des émeutes ni dans l'atteinte à l'ordre public, à l'affranchissement de l'action politique et associative des contraintes administratives, à desserrer l'étau sur les activistes politiques, au respect de la liberté d'expression et, la désignation d'un gouvernement technocrate consensuel regroupant des compétences nationales.
Revenant sur la rencontre avec le Panel du dialogue et de médiation, Mohamed Said dit avoir suggéré au coordinateur, Karim Younes, l'élargissement de cette Instance à des personnalités nationales connues pour leur intégrité et crédibilité, et acceptées par le peuple, en sus de l'exclusion de toutes personnes impliquées dans le soutien au cinquième mandat.


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