Algérie

Pour une meilleure prise en charge de l'enfant en difficulté



Pour une meilleure prise en charge de l'enfant en difficulté
L'association Ikhoulaf des enfants victimes de séparation conjugale a organisé une journée d'étude pour une meilleure prise en charge de l'enfant en difficulté au Centre islamique d'Akbou à l'occasion de la célébration de la journée mondiale de l'enfant.Des communications traitant des difficultés qui peuvent entraver l'épanouissement de l'enfant ont été animées par des psychologues, sociologues et un représentant de la Sûreté de wilaya.Le sociologue Sofiane Aoudjit fera remarquer que «l'enfant doit évoluer dans un environnement favorable pour s'épanouir pleinement. Si les parents sont démissionnaires, pauvres ou divorcés, l'enfant peut se retrouver en difficulté et faire face à la malnutrition, à la maltraitance et à l'échec scolaire».Dr. Aït Belkacem, psychologue clinicien, abonde dans le même sens en affirmant que «l'enfant peut rencontrer des difficultés comportementales, relationnelles, psychosomatiques et scolaires à l'origine de problèmes physiologiques (diarrhées, troubles abdominaux, constipation, gène respiratoire?) difficiles à diagnostiquer. Aussi, la prise en charge d'un enfant en difficulté doit être précoce». L'orateur ajoutera que l'agitation d'un enfant de moins de cinq ans est, somme toute, normale et ne doit pas prêter à inquiétude. Le représentant de la sûreté de wilaya a indiqué, pour sa part, que «l'enfant peut faire les frais d'une séquestration, d'un enlèvement, d'une exploitation ou s'adonner à la consommation de la drogue. Un mineur peut être aussi poursuivi pénalement et condamné. Sa peine est généralement égale à la moitié de celle qu'écope un adulte pour les mêmes griefs».Les difficultés socioéconomiques peuvent être à l'origine d'un grand nombre de conflits qui, mal gérés, peuvent entraîner la violence. Pour prévenir ces comportements visant à faire mal à autrui ou à soi, Mme Agha, formatrice en gestion des conflits, estime que «l'éducation à la non violence est indiquée. Elle consiste à développer les capacités psychosociales de l'enfant aux niveaux cognitif, corporel et affectif grâce à des outils pédagogiques visant à affirmer ses compétences personnelles et sociales en vue de renforcer sa confiance en soi, d'exprimer ses émotions et lui inculquer la coopération avec autrui».Pour ce faire, des ateliers interactifs comportant des jeux, du théâtre, les arts plastiques et les contes sont, selon l'intervenante, bénéfiques dans la communication et la gestion des conflits chez l'enfant. «Porter un regard positif sur l'enfant, lui éviter toute accusation publique, l'écouter, l'inciter à parler, le valoriser et le responsabiliser en fonction de son âge constituent des attitudes susceptibles de développer la confiance de l'enfant dans sa capacité à évoluer», ajoutera-t-elle.




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