La crise que traverse actuellement l'école algérienne, du fondamental
au supérieur, ne cesse de susciter des questions à des niveaux divers :
social, économique, politique. Des grilles de lecture multiples nous
permettent déjà d'approcher ce phénomène dont l'ampleur devient de
plus en plus préoccupante.
A l'origine, sont soulignés l'effet de masse de la démocratisation
de l'enseignement induisant une absence de scientificité, l'absence de
moyens mis en oeuvre dans le secteur de l'éducation, enfin des
réformes [2] n'ayant pas toujours pris en compte l'enseignant et qui ont
pour conséquence une certaine démobilisation de l'encadrement. Mais
il serait illusoire d'expliquer le phénomène de la déperdition scolaire
uniquement par le biais de cette argumentation. D'autres facteurs, tant
intrinsèques qu'extrinsèques, restent à mettre en évidence. La présente
étude se donne pour objectif d'en définir quelques uns afin de proposer
des interventions plus adaptées aux problèmes que posent l'éducation
et l'échec scolaire en Algérie.
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Posté Le : 24/04/2022
Posté par : einstein
Ecrit par : - Moussa Fatima - Belkacem Ourida - Boumghar Leïla
Source : Les cahiers du CREAD Volume 12, Numéro 42, Pages 103-119 1996-09-17