Algérie

Pour une bonne moralité Sous la Plume



La loi organique définissant les cas d'incompatibilité avec le mandat parlementaire, un projet qui s'inscrit dans le cadre des réformes initiées par le président de la République avant les débats de jeudi à l'APN, a fait sourciller plus d'un. S'offusquant même que l'idée ait pu traverser l'esprit de celui qui en fit la proposition lors des consultations sur les réformes présidées par Abdelkader Bensalah, comme s'il s'agissait d'un sacrilège. Il est temps de moraliser la pratique politique.
La politique et l'argent sont les maîtres mots de beaucoup de parlementaires qui sont beaucoup plus des hommes d'affaires que des hommes politiques. Avec cette loi, qui sera soumise au vote vers le mois de novembre, les ministres, les hauts cadres de l'Etat, les magistrats et même les présidents de club devront assurément faire le bon choix.
Seules quelques exceptions positives pourront être admises et c'est la confusion pour certains parlementaires qui trouvent ces exceptions injustes parce que ciblant deux catégories : les professeurs d'université et ceux de médecine qui exercent dans les structures de santé publique. Des fonctions qui n'influent en aucun cas sur le mandat parlementaire. Ils relèvent que certaines «omissions» de catégories ouvriraient la voie à d'autres bien moins qualifiées d'où certaines ambiguités.
Le MSP y voit de l'exagération, demande davantage de précisions sur l'article y afférent et demande la révision du statut du député. C'est dire que la pilule est difficile à avaler. Mais pas pour tous et c'est tant mieux. Beaucoup de députés, faisant bon c'ur contre mauvaise fortune, se sont félicité de la moralisation de la pratique politique. Ce projet de loi - pour les pour - donnera du crédit à l'APN qui souvent a été entachée par des affaires d'argent. Le ministre de la Justice Tayeb Belaïz a mis sa touche sur le plan juridique en affirmant que cette loi vise à assurer la protection du parlementaire et son indépendance dans l'accomplissement de sa mission législative et imposer des conditions rigoureuses à cette noble institution qu'est l'Assemblée nationale. Les échéances des législatives ne sont plus très loin, alors messieurs, député ou ministre ' entre les deux mon c'ur balance.
La loi organique définissant les cas d'incompatibilité avec le mandat parlementaire, un projet qui s'inscrit dans le cadre des réformes initiées par le président de la République avant les débats de jeudi à l'APN, a fait sourciller plus d'un. S'offusquant même que l'idée ait pu traverser l'esprit de celui qui en fit la proposition lors des consultations sur les réformes présidées par Abdelkader Bensalah, comme s'il s'agissait d'un sacrilège. Il est temps de moraliser la pratique politique.
La politique et l'argent sont les maîtres mots de beaucoup de parlementaires qui sont beaucoup plus des hommes d'affaires que des hommes politiques. Avec cette loi, qui sera soumise au vote vers le mois de novembre, les ministres, les hauts cadres de l'Etat, les magistrats et même les présidents de club devront assurément faire le bon choix.
Seules quelques exceptions positives pourront être admises et c'est la confusion pour certains parlementaires qui trouvent ces exceptions injustes parce que ciblant deux catégories : les professeurs d'université et ceux de médecine qui exercent dans les structures de santé publique. Des fonctions qui n'influent en aucun cas sur le mandat parlementaire. Ils relèvent que certaines «omissions» de catégories ouvriraient la voie à d'autres bien moins qualifiées d'où certaines ambiguités.
Le MSP y voit de l'exagération, demande davantage de précisions sur l'article y afférent et demande la révision du statut du député. C'est dire que la pilule est difficile à avaler. Mais pas pour tous et c'est tant mieux. Beaucoup de députés, faisant bon c'ur contre mauvaise fortune, se sont félicité de la moralisation de la pratique politique. Ce projet de loi - pour les pour - donnera du crédit à l'APN qui souvent a été entachée par des affaires d'argent. Le ministre de la Justice Tayeb Belaïz a mis sa touche sur le plan juridique en affirmant que cette loi vise à assurer la protection du parlementaire et son indépendance dans l'accomplissement de sa mission législative et imposer des conditions rigoureuses à cette noble institution qu'est l'Assemblée nationale. Les échéances des législatives ne sont plus très loin, alors messieurs, député ou ministre ' entre les deux mon c'ur balance.


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