Algérie

Pour une action politique et technique



Pour une action politique et technique
Concernant toute action de développement et d'aménagement local impliquant une participation active de la société, pour ne pas dire des citoyens-électeurs, d'admettre d'un point de vue politique, d'adapter ces mêmes citoyens aux conditions économiques, sociales et également politiques, tenant compte des exigences du XXIe siècle telles que s'imposant tant au niveau international que national pour tous les pays, leurs capitales respectives devant être le reflet de leur adaptation aux attentes de progrès de l'ensemble des populations. Car les auteurs principaux dans l'établissement de l'image urbaine sont bien les collectivités locales, celles-ci restant l'indicateur et le gestionnaire de tout ensemble urbain. En ce sens, à Alger particulièrement, il est ou il serait aisé à tout citoyen de situer les carences en matière de gestion et d'organisation communale dès lors que se référant aux lois 90/08 et 90/09 relatives à la commune et à la wilaya, texte élargissant les différentes tâches de puissance publique, outre l'assistance et la prise en charge des catégories sociales les plus démunies. Partant, de comprendre, donc, que les institutions concernées sont censées être conçues et concevoir leurs projets pour une population type respective et dont elles ont à attendre un comportement-type. Et si les critères d'exclusion ont fait l'objet déjà de plusieurs réflexions, il reste à chercher et définir les critères d'insertion et de définition de l'habitant-type selon les communes. De fait, le manque d'expérience du terrain des élus locaux, joint au manque de cadres compétents en matière d'organisation et de gestion urbaine, est le premier élément à même d'inciter les communes composant la capitale à une concertation avec les habitants et les professionnels afin de parvenir à un programme d'action ayant l'aval des partenaires essentiels. Ainsi, il serait aisé de dire, partant de plusieurs constatations, que le citoyen-habitant communal modèle serait celui qui a le moins besoin desdites institutions, désireux de participer de lui-même au développement de la ville, demeurant à être perçu en ce sens par l'autorité locale respective. Habitant et citoyen modèle, donc sachant et pouvant s'adapter aux attentes et objectifs des institutions locales et s'inscrire dans un schéma global de développement conçu par ces dernières... Et le citoyen ne parvenant pas à s'intégrer dans un tel contexte socialo-urbain pose ou poserait un problème, car si l'exécution peut parvenir d'une adéquation entre le projet ou le fonctionnement de l'institution et les attentes ou mode de vie des populations, elle peut naître également de l'incapacité de l'institution à s'adapter à temps à l'évolution des problèmes. De plus, profondément ressentie à Alger du fait de sa surpopulation notamment, l'absence de réponses positives à cet ensemble de questionnement tend à multiplier les difficultés, toujours de plus en plus insolubles et paralysant les système communal du fait du manque de capacités des populations à s'inscrire dans un projet de société global, de l'incapacité des institutions locales à s'adapter aux préoccupations et comportements des habitants, enjeu global du développement social urbain... Double problématique posant ces questions que sont la participation des populations, une nouvelle disposition relative à la structure et au fonctionnement des collectivités locales et la concertation entre les différents acteurs candidats s'impose dans un sens d'intérêt public et national.




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