Algérie

Pour un système de prévention efficace Phénomène de prise d'otages



Ue ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, a indiqué, hier à Alger, que le phénomène de prise d'otages n'était pas "nouveau" et que la communauté internationale oeuvrait à sa prise en charge, en référence au rapt, la semaine dernière, de trois humanitaires européens dans les camps des réfugiés sahraouis. S'exprimant devant la presse en marge de la cérémonie de présentation des voeux au président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, à l'occasion du 57e anniversaire du déclenchement de la Guerre de libération nationale, Medelci a rappelé qu'au plan juridique, l'Algérie et la Grande-Bretagne avaient pris ensemble la direction d'une initiative visant à criminaliser le paiement des rançons aux groupes terroristes pour la libération d'otages.
En plus de cette initiative, le ministre a souligné la nécessité de mettre en place un système de prévention contre le risque de prise d'otages "qui soit à la charge de tous les pays et de toutes les institutions y compris celles humanitaires qui viennent aujourd'hui à Tindouf, et demain ailleurs". "Maintenant lorsque nous rencontrons un cas précis (l'enlèvement de trois humanitaires européens dans les camps de réfugiés sahraouis), il faut laisser aux services concernés et spécialisés, qui ne sont pas seulement algériens mais de tous les pays concernés par cette question, le soin de le traiter", a-t-il souligné. "Nous ne pouvons pas aujourd'hui faire autrement que de travailler ensemble pour trouver des solutions à ces problèmes.
Nous ne pouvons pas faire des déclarations au quotidien sauf s'il y a des éléments nouveaux", a-t-il ajouté. Lundi soir, il avait affirmé que les investigations se poursuivent à différents niveaux pour libérer "le plus rapidement" les trois coopérants étrangers enlevés dernièrement dans les camps des réfugiés sahraouis.
«Pour l'instant, les investigations se poursuivent à différents niveaux, au niveau des services concernés dans notre pays, mais aussi dans les pays voisins qui sont également désireux de trouver une piste qui peut nous conduire à ces personnes", a souligné le ministre à l'APS en marge d'une cérémonie de célébration du 1er Novembre au ministère des Affaires étrangères. L'objectif de ces investigations est de "faire en sorte que ces personnes (deux Espagnols et une Italienne) soient libérées le plus rapidement", a-t-il précisé. Les trois humanitaires, Aino Fernadez Coin, de nationalité espagnole, membre de l'Association des amis du peuple sahraoui en Estrémadure (Espagne), Enrico Gonyalons, de nationalité espagnole, membre de l'ONG espagnole MUNUPAT, et Rossella Urru, une Italienne, membre de l'ONG italienne CCISPP, avaient été enlevés par des inconnus dans la nuit du 22 au 23.
Ue ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, a indiqué, hier à Alger, que le phénomène de prise d'otages n'était pas "nouveau" et que la communauté internationale oeuvrait à sa prise en charge, en référence au rapt, la semaine dernière, de trois humanitaires européens dans les camps des réfugiés sahraouis. S'exprimant devant la presse en marge de la cérémonie de présentation des voeux au président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, à l'occasion du 57e anniversaire du déclenchement de la Guerre de libération nationale, Medelci a rappelé qu'au plan juridique, l'Algérie et la Grande-Bretagne avaient pris ensemble la direction d'une initiative visant à criminaliser le paiement des rançons aux groupes terroristes pour la libération d'otages.
En plus de cette initiative, le ministre a souligné la nécessité de mettre en place un système de prévention contre le risque de prise d'otages "qui soit à la charge de tous les pays et de toutes les institutions y compris celles humanitaires qui viennent aujourd'hui à Tindouf, et demain ailleurs". "Maintenant lorsque nous rencontrons un cas précis (l'enlèvement de trois humanitaires européens dans les camps de réfugiés sahraouis), il faut laisser aux services concernés et spécialisés, qui ne sont pas seulement algériens mais de tous les pays concernés par cette question, le soin de le traiter", a-t-il souligné. "Nous ne pouvons pas aujourd'hui faire autrement que de travailler ensemble pour trouver des solutions à ces problèmes.
Nous ne pouvons pas faire des déclarations au quotidien sauf s'il y a des éléments nouveaux", a-t-il ajouté. Lundi soir, il avait affirmé que les investigations se poursuivent à différents niveaux pour libérer "le plus rapidement" les trois coopérants étrangers enlevés dernièrement dans les camps des réfugiés sahraouis.
«Pour l'instant, les investigations se poursuivent à différents niveaux, au niveau des services concernés dans notre pays, mais aussi dans les pays voisins qui sont également désireux de trouver une piste qui peut nous conduire à ces personnes", a souligné le ministre à l'APS en marge d'une cérémonie de célébration du 1er Novembre au ministère des Affaires étrangères. L'objectif de ces investigations est de "faire en sorte que ces personnes (deux Espagnols et une Italienne) soient libérées le plus rapidement", a-t-il précisé. Les trois humanitaires, Aino Fernadez Coin, de nationalité espagnole, membre de l'Association des amis du peuple sahraoui en Estrémadure (Espagne), Enrico Gonyalons, de nationalité espagnole, membre de l'ONG espagnole MUNUPAT, et Rossella Urru, une Italienne, membre de l'ONG italienne CCISPP, avaient été enlevés par des inconnus dans la nuit du 22 au 23.




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