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Pour un statut d'Etat non membre à l'ONU Palestine



Pour un statut d'Etat non membre à l'ONU                                    Palestine
La représentation palestinienne à l'ONU a dévoilé, avant-hier, un projet de résolution pour obtenir, a minima, le statut d'Etat non membre des Nations unies, et encourager le Conseil de sécurité à reconnaître l'entité comme membre de l'Organisation. Le document souligne également « le besoin urgent de reprise et d'accélération des négociations » entre Israël et l'Autorité palestinienne, aussi bien au sujet des frontières que du statut d'al Qods, des réfugiés, des colonies ou encore de la sécurité et des prisonniers. Les ministres des Affaires étrangères de la Ligue arabe doivent se rencontrer les 12 et 13 novembre pour évoquer cette résolution qui demande d'une part à l'Assemblée générale de l'ONU d'accorder le statut d'observateur aux Palestiniens et, d'autre part, au Conseil de sécurité de « considérer favorablement » la candidature de statut de membre de plein droit, formulée l'an passé par le président Mahmoud Abbas. Les Palestiniens obtiendront sans aucun doute l'aval de l'Assemblée pour le statut d'observateur. Selon la mission palestinienne aux Nations unies, 132 pays reconnaissent l'Etat palestinien. Quant au statut d'Etat membre à l'ONU, les Etats-Unis bloquent toute tentative palestinienne. Ce qui est encourageant pour les Plestiniens, ce sont les efforts fournis par la communauté internationale, dont ceux du commissaire général de l'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine au Proche-Orient (UNRWA), Filippo Grandi, qui a demandé, avant-hier, une « solution juste » pour les cinq millions de réfugiés palestiniens. Dans une allocution devant la 4e commission de l'Assemblée chargée des questions politiques et de décolonisation, il a notamment rappelé qu'à l'intérieur des territoires, « l'UNRWA tente avec difficulté d'y assurer un ravitaillement pour près de 800.000 réfugiés ». « En Cisjordanie, les réfugiés représentent près de 30% de la population palestinienne », a-t-il précisé. Selon M. Grandi, l'expansion des colonies de peuplement israéliennes, ainsi que les restrictions imposées par l'occupant à la liberté de mouvement qui asphyxient l'activité économique représentent « une érosion de l'espace et des droits des réfugiés de Palestine et de l'ensemble des Palestiniens ». « C'est la source de difficultés insoutenables et un obstacle majeur à la paix », a-t-il conclu. Obama, qui a promis en 2010, un Etat palestinien aux côtés d'un Etat israélien, lèvera-t-il son veto cette fois-ci '


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