Algérie

Pour un retour à l'analphabétisme Point Zéro : les autres articles



Peut-être que les islamistes, panarabistes, autocrates féodaux et communistes staliniens ont raison, la presse est un facteur de déprime et ne devrait pas exister. La preuve, on a appris qu'une délégation devant se rendre en Tunisie pour participer au Forum mondial a été empêchée de sortir par la police des frontières, faisant de l'Algérie le seul pays au monde à interdire cet événement planétaire aux siens. On savait qu'il était difficile d'entrer en Algérie, aujourd'hui, il est interdit d'en sortir. Cet autisme érigé en philosophie de gouvernance par la fermeture légalisée de tout un pays a de quoi déprimer même un clubber shooté à l'ecstasy. Au même moment, après le revirement du gouvernement concernant les chômeurs du Sud (ils ont le droit de revendiquer un travail, avait avoué le Premier ministre), la police a repris ses mauvaises habitudes. Selon la presse encore, plusieurs manifestants ont été arrêtés à Ouargla au point où l'on se demande s'il ne vaut pas mieux construire un million de prisons plutôt qu'un million de logements.
Enfin, information non confirmée mais publiée, des policiers de Chéraga ramasseraient des couples pour leur faire subir des tests de virginité à l'hôpital (aux femmes, probablement). Mais que fait la police ' A première vue, elle répond aux ordres du régime, selon une hiérarchie précise, Bouteflika, roi des méchants, DOK, premier policier, El Hamel premier général. Mais à la seconde, elle semble aujourd'hui douée d'une autonomie propre, tout comme une banane est libre de pousser dans une république bananière et un policier libre d'agir dans un Etat policier. La presse n'a pas confirmé cette tendance, préférant éviter le débat et rester sur l'information brute, participant ainsi à la baisse de moral. D'ailleurs, s'il y avait débat, on pourrait lancer celui-ci : pourquoi changer de régime alors qu'il suffirait peut-être de changer de police '


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