Algérie

Pour un nouveau regard positif sur ces enfants


Pour un nouveau regard positif sur ces enfants
L'association Al Djazaïr Tria souhaite l'inclusion des enfants atteints de trisomie 21 dans tous les espaces.Permettre aux enfants atteints de trisomie 21 de vivre leur enfance comme tous les autres enfants est l'objectif principal de l'association Al Djazaïr Tria, une association de la wilaya d'Alger composée entre autres de parents de ces enfants. Car, ce sont eux qui sont les mieux placés pour parler de la réalité de cette maladie chromosomique. Ils sont une source importante d'informations qu'il ne faut pas négliger. Si les enfants ont besoin d'un soutien et d'un accompagnement, les parents méritent aussi d'être aidés et écoutés. L'association Al Djazaïr Tria s'est alors lancé le défi de développer tous les moyens directs ou indirects permettant de faciliter un regard positif sur les personnes atteintes de trisomie 21.Elle n'a pas manqué d'ailleurs de marquer la célébration de la Journée mondiale de la trisomie 21, célébrée le 21 mars, avec ses moyens de bord par l'organisation de sa première journée scientifique sous le thème «L'intérêt de l'information et de la sensibilisation sur la prise en charge de la trisomie 21 en Algérie», hier à l'APC de Kouba, dont les responsables ont été d'un grand soutien. La salle de conférences de l'APC a été mise à la disposition de l'association et le secrétaire général a tenu à encourager celle-ci en lui portant main-forte.«Nous sommes engagés dans notre commune à encourager toutes les associations à titre humanitaire et à mettre à leur disposition les moyens nécessaires pour leur apporter de l'aide», a-t-il déclaré. Le président de l'association Ibtissama, Mouhoub Bousseksou, ami de l'association Al Djazaïr Tria, a tenu à souligner que l'enfant trisomique a le droit de vivre son enfance et d'acquérir son autonomie. Comme il est aujourd'hui nécessaire d'assurer un dépistage précoce de la maladie ainsi que sa prise en charge. «D'où la nécessité de la mise en place d'une politique de prise en charge et l'implication de toute la société dans cette démarche», a-t-il recommandé.L'enfant trisomique n'est plus aujourd'hui cet enfant qu'on a placé dans la passé dans la catégorie des handicapés. Il a d'énormes capacités pour apprendre, pour écrire, donc de développer des performances. C'est pourquoi il est important de lui offrir les moyens pour justement atteindre cet objectif. Le président de l'association, Atek Sofiane, papa d'un enfant atteint de trisomie 21, est convaincu de cela et estime qu'il n'est plus question de parler d'intégration mais d'inclusion. «Ce qui lui permettra d'être comme tous les autres enfants. Notre combat est à ce niveau-là. Nos actions sont justement inscrites dans cette perspective, celle d'assurer de l'information et de la sensibilisation des parents, des professionnels impliqués dans la prise en charge de la trisomie 21 et de leur famille pour améliorer leur quotidien», a-t-il indiqué et d'insister sur l'accompagnement des parents depuis l'annonce du syndrome.Une sensibilisation, a-t-il signalé, qui doit passer par la prise en charge précoce dès la naissance de l'enfant et de ses parents «dans ce projet de vie». L'association Al Djazaïr Tria s'est fixé, selon son président, un programme depuis sa création en février 2013, en collaboration avec la maison de jeunes de Kouba et de Bouzaréah, pour assurer une prise en charge directe de ces enfants par l'organisation de séances d'orthophonie, de psychomotricité, la nutrition diététique et la guidance parentale. L'association a également permis à ces enfants de participer à des actions sur le terrain, telles que les activités sportives et culturelles et pour la protection de l'environnement. La dernière en date est la campagne de plantation d'arbres dans le parc de Ben Aknoun le 21 mars 2013, avec le concours de la Chaîne III.L'association s'inscrit également dans le long terme, en l'occurrence pour l'ouverture de classes intégrées dans les communes d'Alger, avec le concours de la DAS et la direction de l'éducation nationale. Lesquelles doivent être équipées de moyens pédagogiques, mais qui font encore défaut, regrette M. Atek, avant de signaler que toutes les actions de l'association sont financées par les cotisations des membres du bureau. Ce qui peut être possible pour le début, mais qui risque d'être éphémère. Mais l'espoir est toujours permis. Bravo Al Djazaïr Tria !


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)