Algérie

Pour un meilleur partage des ondes



Cette rencontre se voulait un préambule à la deuxième réunion préparatoire (après celle d’Abuja en février dernier), du Groupe Afrique pour les radiocommunications qui s’ouvre aujourd’hui au complexe aquatique Kiffan Club (Alger-Est) et se poursuivra jusqu’au 14 juillet. «Cette réunion préparatoire fait écho à la Conférence mondiale des radiocommunications qui se tiendra à Genève du 23 janvier au 17 février 2012», précise M. Baït. Cette conférence mondiale, signale-t-on, sera organisée sous l’égide de l’Union internationale des télécommunications (UIT) qui est «l’Agence spécialisée des Nations unies pour les technologies de l’information et de la communication» comme l’indique son site officiel. Sa mission consiste à «allouer des fréquences et des orbites satellitaires mondiales, élaborer les normes techniques qui garantissent des réseaux et des technologies d’interconnexion transparents. Elle s’efforce aussi d’améliorer l’accès aux TIC pour les collectivités mal desservies de par le monde». Quant à l’UAT, il s’agit d’une organisation affiliée à l’Union africaine chargée de la gestion et de la répartition, entre autres, des ressources radio. Elle a été fondée à Kinshasa en 1977.
Résumant l’objectif principal assigné au conclave du Kiffan Club, M. Soumaïla dira : «Notre but est d’aller à cette conférence mondiale avec une seule voix qui sera celle du continent africain.»
«C’est une réunion très importante. L’objectif est l’harmonisation de nos positions en vue d’aborder la conférence de Genève avec efficacité», appuie Zohir Meziane, directeur de la communication au sein du même ministère. Mohamed Baït a ajouté que cette réunion d’Alger regroupera 35 pays africains (sur 54) et quelque 150 hôtes étrangers.
Lors du jeu de questions-réponses avec la presse, le problème du piratage et du brouillage de nos fréquences radio est revenu avec insistance, particulièrement près des côtes ouest proches de l’Espagne, comme cela a été constaté par l’Agence nationale des fréquences (ANF). Pour M. Baït, «ce problème existe partout. Cela peut se régler dans un cadre bilatéral entre pays avec l’arbitrage de l’UIT». M. Soumaïla estime, pour sa part, que le continent africain a connu des avancées notables dans le secteur des télécoms, «notamment le mobile qui enregistre le niveau de pénétration le plus élevé», mais, regrette-t-il, «l’Afrique accuse un retard considérable dans le domaine de l’internet et c’est un défi pour nous». A une question sur l’incidence des révolutions arabes sur les demandes de fréquences comme cela a été observé en Tunisie où pas moins de 71 demandes de création de nouvelles radios ont été formulées, M. Soumaïla a fait savoir que «cette question n’est pas à l’ordre du jour» en arguant du fait que «la répartition des fréquences nationales relève des affaires intérieures de chaque pays».
 


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