Algérie

Pour un manifeste «Contre la colonisation autrement»



Pour un manifeste «Contre la colonisation autrement»
Photo : Sahel
Par Hassan Gherab
«Rendez-vous avec la parole», la rencontre hebdomadaire qu'organise l'Office national de la culture et de l'information, a été, hier à la salle Atlas, un rendez-vous avec l'Histoire. «Rendez-vous avec la parole» n'aura jamais autant mérité sa dénomination, paroles d'or sortant de la bouche d'une dame d'airain, la moudjahida Zohra Drif-Bitat, pour dire une vérité, la vérité, sur le crime colonialiste et s'élever contre ces tentatives de le perpétuer en criminalisant la victime, le colonisé.Et la meilleure manière de neutraliser ces tentatives, c'est en écrivant son histoire, telle que vécue et vue par soi et non par le colonisateur. C'est là les grandes lignes de l'idée maîtresse qui sera au c'ur de la rencontre dont l'objectif était de dégager une réflexion aux moyens de réponses à cette nouvelle conception du colonialisme. Après un petit retour sur les réalisations et avancées accomplies par l'Algérie durant ses 50 années d'indépendance, Mme Zohra Drif-Bitat dira qu'aujourd'hui, les enfants de l'Algérie ont le devoir de mener une autre guerre contre cette nouvelle conception et dynamique du colonialisme. Le directeur du Centre national de la recherche en préhistoire, anthropologie et histoire (Cnrpah), Slimane Hachi, prendra la balle au vol et proposera d'adopter le document publié par Mme Zohra Drif-Bitat («Non, je ne regrette rien, bien au contraire, j'assume tout», la Tribune du 4 avril 2012) après la rencontre avec Bernard Henri-Lévy à Marseille comme base d'un manifeste «Contre la colonisation autrement».Mme Nadjet Khadda, professeur en littérature, prendra la parole pour jalonner le travail devant être accompli et recommandera la plus large diffusion du manifeste. Elle préconisera par ailleurs l'inscription de ce genre de rencontre dans la périodicité, avec des spécialistes, et la vulgarisation des travaux de recherches à travers des conférences et des débats. Mme Khadda suggérera enfin la désignation d'une structure qui sera le centre de convergence des travaux et proposera le Cnrpah, idée qu'adoptera la ministre de la Culture, Mme Khalida Toumi, qui était présente au débat.




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