«Pour un débat profond sur l'université»

Le Germe, basé à  Bouzaréah (Université Alger 2), a appelé la communauté universitaire pour «rejoindre ce groupe de réflexion et d'études sur le mouvement estudiantin en Algérie». Sans oublier de rappeler les positions honorifiques et les sacrifices des étudiants durant la guerre de Libération nationale, les rédacteurs du communiqué constatent qu'«aucune étude et aucun livre n'ont été publiés concernant le thème du mouvement étudiant depuis l'indépendance».
Ils proposent un processus de recherche sur le mouvement estudiantin depuis 1962 afin d'en tirer les conclusions d'un engagement pour «un avenir meilleur de notre pays», donnant l'exemple du printemps berbère 1980. Le Germe estime que «la force d'un pays est conditionnée par la force de sa communauté universitaire. C'est l'étudiant qui deviendra fonctionnaire et gestionnaire dans le monde du travail, créateur de la richesse nationale». Et pour cause, selon le Germe, l'étudiant doit àªtre impliqué dans le militantisme au sein des facultés pour qu'il puisse devenir un «bon citoyen». «Pour cela, tous les acteurs dans la vie universitaire sont invités sans exception à  contribuer dans un débat profond sur l'université et le mouvement estudiantin.» Par ailleurs, la même communication indique que l'Assemblée constituante du Germe se teindra bientôt.