Un projet de réalisation d'un atlas des pratiques musicales algériennes sera réalisé à l'avenir et rassemblera toutes les poésies chantées et déclamées à travers toutes les régions du pays.C'est ce qu'a annoncé, dimanche à Constantine le directeur de Centre national de recherches préhistoriques, anthropologiques et historiques (CNRPAH), Slimane Hachi, en marge de la conférence de presse organisée à l'occasion de la tenue de la 6e édition du Colloque international : anthropologie et musique organisé par le CNRPAH du 23 au 25 novembre à Constantine, ajoutant que la réalisation de cet Atlas visait à rendre accessible aux étudiants et aux chercheurs la réalisation de leurs recherches. Tout en mettant en valeur l'importance de la protection de ce patrimoine musical et le rôle qu'il joue dans la sauvegarde de l'histoire et de l'identité nationale, le conférencier affirmera : « notre objectif principal vise à faire de l'Atlas un lieu de rassemblement et de toutes les musiques et poésies déclamées et les rituels de la musique collectées dans différentes régions d'Algérie », a-t-il noté, précisant, également que son institution a toujours pour mission la protection du patrimoine de la musique algérienne à travers le pays. Il a, dans ce sens, émis le souhait de créer une vingtaine d'annexes qui font partie du centre à l'horizon 2020, rappelant que le CNRPAH possède, actuellement cinq annexes situées à Aïn Mlila, Boussaâda, Djelfa et Tiaret. Savoir-faire et transmission dans les musiques de tradition orale et malouf constantinois Au cours de ce colloque international, décliné sous le thème, « Savoir-faire et transmission dans les musiques de tradition orale et le malouf constantinois », Maya Saïdani, membre du comité scientifique a fait savoir que ces colloques organisés par le CNRPAH se donnent pour objectif chaque année de faire un état des lieux et de répertorier les musiques, les danses traditionnelles et les instruments de musique dans une région déterminée et de débattre de solutions adéquates pour parer aux impacts de la modernité et de la mondialisation sur des répertoires fragiles. Elle a, par ailleurs, souligné que les modes de transmissions de ces répertoires musicaux de tradition orale s'opéraient avec le temps. Elle a, en même évoqué la nécessité de valoriser ce patrimoine musical à travers des opérations de numérisation et d'archivage de ce legs ancestral. La conférencière a, encore, présenté les grands axes de ce colloque qui vise à débattre des questions liées au rôle et contexte de jeu des musiques traditionnelles dans la modernité, la transmission des musiques traditionnelles, les méthodes pour analyse utile des musiques traditionnelles et l'utilisation des technologies pour l'étude et la préservation des musiques traditionnelles. Ce colloque de trois jours, organisé par le ministère de la Culture, dans le cadre de la manifestation «Constantine capitale de la culture arabe 2015 » a eu à traiter de volets sur la réalité des répertoires chantés de la transmission andalous-maghrébine dans le procès de la transmission orale et écrite présenté par Manuela Corrès Garcia, de la composition des Meçaddar dans la Nouba Malouf (Constantine), présenté par Youssef Touaïbia, L'enseignement musical dans les associations de çan'a aux jeunes débutants présentée par Mohamed Mehannek... De notre envoyé spécial à Constantine,
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Posté Le : 07/12/2015
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Mehdi Isikioune
Source : www.lnr-dz.com