Algérie

Pour résoudre son problème énergétique : le Sénégal compte lever 500 millions de dollars sur le marché international



Noté B1 par l’agence Moody’s et B+ par Standard & Poor’s, le Sénégal franchit une étape supplémentaire dans le cadre de l’émission obligataire internationale. Pour Moody’s, le pays se distingue par une relative stabilité macroéconomique, un accès potentiellement illimité aux devises du fait de son appartenance à l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), une dette croissante mais modérée, un soutien de la communauté financière internationale et une situation politique relativement stable. Un bémol toutefois : si le Sénégal est classé comme une économie à faibles revenus et ne disposant pas de ressources budgétaires importantes comme le pétrole, la note qui lui a été attribuée se situe dans la catégorie «hautement spéculative». Selon des informations, le Sénégal sera accompagné dans sa démarche par la banque britannique Standard Chartered, solidement implantée en Afrique et dans le monde. Les fonds levés devraient permettre en partie de refinancer la précédente émission internationale du Sénégal, en 2009 (200 millions de dollars levés). Ils pourraient également servir à régler le grave problème énergétique que connaît le pays, et qui provoque un fort mécontentement social. Outre le Sénégal et après le Nigeria, qui a levé fin janvier 500 millions de dollars sur dix ans, plusieurs pays africains prévoient également des émissions obligataires internationales prochainement comme la Zambie et le Kenya. Pour mémoire, en 2007, avant la crise financière internationale, le Gabon avait placé avec succès une émission obligataire d’un milliard de dollars.
 


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