Algérie

Pour renflouer les caisses des communes: Quatre centres de colonie de vacances en cours de réhabilitation



? Les travaux de réhabilitation et d'aménagement de quatre centres de vacances sur les six programmées dans les communes de la corniche oranaise ont été lancés, a-t-on appris de sources proches de la commune d'Ain El-Turck. On indique que l'opération cible les centres de vacances appartenant aux collectivités locales répartis sur les plages allant de Aïn El-Turck à El Ançor. Nos interlocuteurs signalent qu'il s'agit de travaux légers, notamment le ravalement des façades et des dortoirs, l'étanchéité, les sanitaires et les douches. Nos sources indiquent que l'opération fait suite aux instruction du ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales, adressée aux responsables des communes côtières pour procéder à la réhabilitation des centres de colonies de vacances leur appartenant, et inciter les entreprises possédant un centre sur leur territoire a en faire de même, en vue de leur exploitation. L'instruction fait état de l'exploitation de ces centres de vacances pour les familles ne disposant pas des moyens de loger dans les hôtels, les complexes et autres lieux de villégiature durant la saison estivale. Cette formule, une initiative louable pour les petites bourses, vise également à créer une rentrée d'argent pour les communes côtières en vue de s'autofinancer, indique encore notre source. Il importe de signaler dans ce contexte que les centres des colonies de vacances, essaimés à travers la contrée côtière d'Aïn El-Turck, qui faisaient jadis la joie de centaines d'enfants, semblent avoir tendance à disparaître insidieusement. Une vingtaine de ces centres était répertoriée dans la seule commune d'Aïn El-Turck alors qu'environ une dizaine étaient installés sur le territoire des communes de Bousfer et d'El Ançor. La mort lente de ces lieux de vacances a commencé à se manifester dès le début de années 90 avant de s'illustrer à travers l'inexplicable renvoi aux calendes grecques de cette formule de vacances, qui suscitait le bonheur des enfants issus de différentes couches sociales. En effet, la grande majorité de ces centres s'est transformée en un lieu de squat pour des familles sinistrées alors que le reste est livré aux mignardises de la nature et aux actes de vandalisme. Les trois centres de vacances qui demeurent heureusement en activité dans la commune d'Aïn El-Turck à la faveur d'une formule concoctée par la direction de la jeunesse et des sports, DJS, accueillent en général dans le cadre d'une action de solidarité, des enfants sahraouis et/ou du Sud.


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