Algérie

Pour réaliser un centre commercial


Une partie de la cour de l’école Tarik Ibn Ziad détournée Les cas de squat des cours de récréation des écoles sont de plus en plus nombreux et Oran n’y échappe pas… Certaines personnes n’hésitent pas à acca-parer en toute impunité les cours d’école, lieux de détente privilégiés des élèves pour qui la sonnerie annonçant l’heure de la récréation est, dans la majorité des cas, celle de la délivrance. L’exemple le plus édifiant est celui de l’école Tarik Ibn Ziad, située dans le quartier de Maraval, dont les élèves sont privés d’une grande partie de la cour de récréation d’une surface de 603 M². Cette cours a été squattée par un particulier pour y réaliser un centre commercial. Cette personne a acheté pour une somme de 2 millions de DA, un immeuble de type R+1 mitoyen à cette école qui où logeaient des enseignants de l’école, selon la procédure réglementaire. Chaque logement est d’une superficie de 98,94 M². L’acte de propriété du logement du rez-de-chaussée de l’immeuble d’une superficie de 98,94 M², a été établi suivant un acte notarié daté du 24.12.2001 et publié sous le N°72 volume 245 le 26.01.2002 par l’agence foncière d’Oran. L’acte du second logement du 1er étage de cet immeuble a été établi le 23.01.2001 et publié sous le N°07 volume 240 le 14.11.2001 à la conservation foncière d’Oran. Or, lors de l’élaboration de l’acte regroupant les deux logements soit une surface bâtie de 197,88 M², le terrain mitoyen à cet immeuble dont la superficie est de 603 M2 a été inclus, initialement propriété de l’école Tarik Ibn Ziad. Selon des sources dignes de foi, le notaire ayant établi l’acte de propriété qui fusionne les deux actes administratifs des deux logements constituant l’immeuble de type R+1, a pris en compte les surfaces mentionnées sur les décisions de cession, au lieu de celles portées sur les actes administratifs. Ceci dit, la personne qui acheté l’immeuble a payé les deux logements d’une superficie de 98,94 M² chacun et s’est retrouvé propriétaire d’un terrain de 705,60 M². Il a versé 2 millions de DA pour un terrain de 705,6 M² sis dans un quartier à très haute valeur foncière. Le hic dans cette affaire c’est que les élèves de l’école Tarik Ibn Ziad ont été privés d’une grande partie de leur cour de récréation. Selon des indiscrétions, le wali d’Oran a été saisi pour cette affaire qui est en cours d’enquête. Signalons, à toutes fins utiles, que nous avons vainement tenté de prendre attache avec le propriétaire de l’immeuble. Hafida B.
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