Pour rallier le centre d’examen

Les candidats de Hassi Bounif font 2km de marche Hier matin, plusieurs centaines d’élèves, candidats au baccalauréat, se sont orientés vers le collège d’enseignement moyen -CEM- de Hassi Bounif où ils devaient subir les épreuves du baccalauréat, dans les filières lettres, économie, gestion, sciences de la nature et de la vie, option qui s’est taillé la part du lion question effectifs. La majorité des candidats demeurant à Haï Emir Khaled, Khaled Ibn Walid et Hassi Ameur, c’est à dire, à plus de 2 km du centre d’examen et en l’absence de moyens de transport, ils ont fait le trajet à pied alors que d’autres ont peiné pour payer de leur poche le prix de la course en plus des bousculades et des attentes interminables auxquelles ils n’ont pas échappé. Selon les candidats, c’est la séance de l’après-midi qui est la plus pénible en raison de la chaleur et de l’absence de moyens de transport d’où le stress et leur crainte d’arriver en retard au centre d’examen. Pour s’éviter de tels désagréments, de nombreux candidats ont préféré passer le temps séparant la première de la seconde épreuve dans la rue et sans... restauration. Pour justifier l’absence de moyens de transport, le P/APC avance l’indigence des moyens de la commune et explique que la location de bus coûte cher et que les crédits ne sont alloués que sur la base d’une délibération régulièrement approuvée par le chef de daïra. Concernant la restauration des candidats, le maire déclare qu’elle relève des prérogatives de la direction de l’Education, régulièrement chargée d’offrir des repas aux candidats de Sidi Chami qui passent leur examen au lycée de cette commune. Cet interlocuteur a cependant assuré que de l’eau potable avait été mise à la disposition de l’ensemble des élèves. D’autre part, on apprend que la commune de Hassi ben Okba a assuré le transport des candidats devant subir les épreuves du baccalauréat dans les différents centres d’examen d’Oran et d’Arzew. Auparavant, avons-nous appris, les candidats de cette commune passaient leur BAC à Gdyel. Cependant, l’ouverture du lycée a réglé ce problème. Khadra A.