Algérie

Pour qui roulent ces nouveaux révisionnistes'


Le négationnisme et le déni politique reviennent d'une manière terrifiante et ahurissante sur la scène politique nationale. C'est de la période «rouge» qu'il s'agit, c'est-à-dire de la décennie 90 du siècle écoulé et son lot de terrorisme qui a semé l'horreur et la destruction dans le pays. On entend, aujourd'hui, des voix qui veulent faire de cette période des plus dramatiques et meurtrières une situation dont la lecture sera unilatérale, voire ubuesque même.La thèse du compromis avec l'islamisme mortifère se précise, aujourd'hui, c'est ce qui ressort des déclarations et des échanges qui se répandent à travers la Toile et les réseaux sociaux dans la perspective de polluer le débat politique et de le dénaturer. Le négationnisme et la contrebande de l'histoire se font une place à travers des espaces créés pour la circonstance. La mission est de blanchir l'ex-FIS dissous et de l'absoudre complètement de la période du terrorisme aveugle et mortifère qui a endeuillé des centaines de milliers d'Algériens et d'Algériennes. Que vise-t-on à travers ce discours de déni et de remise en cause de l'histoire politique récente du pays'
Depuis l'émergence de l'élan populaire du 22 février 2019 à nos jours, certains masques sont bel et bien tombés. Les qui-tu-quistes et les islamistes de l'ex-FIS dissous reviennent à la charge. Ils n'en cachent pas leur intention ni leur objectif, à savoir de coller le terrorisme et la période sombre de la violence qu'a connue l'Algérie, à l'Armée nationale populaire.
Cette rengaine a été «dispatchée» d'une manière qui renseigne sur le plan qui a été orchestré précédemment dans le but de diluer la situation et les enjeux pour faire des terroristes islamistes des victimes, voire des héros même. La cadence s'est exacerbée avec le «Hirak» 2 qui a affiché ses slogans et ses objectifs sur la base d'une démarche qui présentait la situation politique du pays comme étant une conséquence d'une «période où l'ex-FIS dissous avait subi le martyre et en lui collant l'étiquette du terrorisme», (sic).
Ce discours a été transmis à la jeunesse d'aujourd'hui sans que les vérités ne soient recentrées et replacées. La falsification de cette période a fait que la jeunesse d'aujourd'hui est en train de répéter des mensonges et des anachronismes que des politicards et des haineux contre l'Algérie républicaine et démocratique, lui ont inculqués.
Mais cette rengaine est en train de prendre de l'ampleur par les promoteurs du chaos et de la déstabilisation de l'Etat national. Le débat s'est focalisé sur les années 90 du siècle écoulé, mais la lecture est dénaturée pour ne pas dire falsifiée de fond en comble quant à l'implication de l'islamisme radical de l'ex-FIS dissous et son bras armé qui s'est attaqué à tous ceux qui s'opposent à son projet théocratique et sa démarche suicidaire et de guerre civile.
On est arrivé à un stade où dans les plates-formes médiatiques et les réseaux sociaux, une kyrielle de mercenaires est chargée de faire dans la propagande visant le blanchiment de l'ex-FIS dissous de ses actes criminels et abominables.
Les actes et le discours sont «archivés» et sauvegardés pour que les générations montantes puissent avoir un regard sur leur passé récent, surtout celui de la période du terrorisme où les affidés et les adeptes férus de l'Etat théocratique et obscurantiste faisaient entendre leur voix d'une manière violente en passant à la pratique de l'égorgement, des assassinats ciblés et d'autres en masse sous forme de massacres dans le but de terrifier les populations et les contraindre à les suivre bon gré mal gré.
Les sinistres chefs de cette nébuleuse n'en cachaient pas leur rejet de toutes les démarches et projets politiques qui ne s'inscrivaient pas dans la perspective de la «dawla islamiya», c'est-à-dire l'Etat islamique.
Mais les nouveaux représentants de la démarche négationniste et révisionniste veulent éberluer les masses et les endoctriner à nouveau comme c'était le cas durant la décennie rouge des années 90 du siècle écoulé. À défaut de ne pas avoir pu faire dans la récupération du Mouvement populaire du 22 février 2019, ils reviennent à la charge en optant pour le mensonge et l'imposture pour pouvoir se maintenir sur la scène nationale et essayer de jouer les trouble-fêtes au pays sur fond de sa déstabilisation.
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