Algérie

Pour quelle société civile ' Nouara Saadia Djaafar à Tlemcen


Pour quelle société civile '                                    Nouara Saadia Djaafar à Tlemcen
«La formation et la mise à niveau permettent aux associations de contribuer à la concrétisation de projets sociaux et de débattre de questions qui touchent, entre autres, à l'enfance et à la femme», a indiqué dimanche dernier à Tlemcen, la ministre déléguée auprès du ministre de la Solidarité nationale et de la Famille, chargée de la Famille et de la Condition féminine, lors d'une session régionale de formation sur «l'analyse et le plaidoyer en matière de promotion de l'égalité, selon une approche sociale».
Une rencontre rehaussée par la présence du représentant du Fonds des Nations unies pour la population et de l'UNICEF en Algérie. Mme Djaafar, devant un parterre où étaient absentes les forces vives de la société tlemcénienne, a souligné que «la société civile, devenue un partenaire efficace dans le développement durable, nécessite les moyens et les méthodes scientifiques pour la mise en 'uvre de ses plans et stratégies» Et de nous interroger : de quelle société civile parle la ministre ' Celle préfabriquée par l'administration locale ' Dans la réalité, et ce n'est pas un scoop, il n'existe pas de société civile à Tlemcen et les rares citoyens qui espèrent en tentant de défendre leur région sont marginalisés, pire, voués aux gémonies.
Qu'importe, Nouara Saadia Djaafar renchérit «La connaissance et le savoir permettent de concrétiser la stratégie tracée et de pallier les insuffisances en matière d'organisation de la société civile, notamment les associations qui ne parviennent pas à faire participer les citoyens à leur 'uvre de solidarité». Un discours à mille lieux de la réalité du terrain. Certainement mal informée ou volontairement crédule, la ministre estime, au grand étonnement de quelques présents dans la salle, que «des indices positifs ont été enregistrés et qui traduisent ce progrès dont ceux ayant trait à l'amélioration des prestations de santé dans les villes et les villages, qui ont induit une baisse sensible du taux de mortalité maternelle et infantile, l'augmentation du taux de scolarisation des enfants, la lutte contre l'analphabétisme et l'augmentation du nombre de filles dans les lycées et les universités».
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