Algérie - Autisme

Pour que l'autisme soit reconnu par le gouvernement algérien



Pour que l'autisme soit reconnu par le gouvernement algérien
L’autisme est reconnu, au niveau international, comme une pathologie neurologique d’origine génétique qui constitue un handicap cognitif sévère.
En Algérie, la prévalence de cette pathologie est estimée à 4 cas pour 1000 naissances. Certaines statistiques font état de 65 000 adolescents atteints par l’autisme. Elle touche 3 à 4 fois plus les garçons que les filles.

Mais la prise en charge dans notre pays est actuellement très insuffisante, et les parents vivent un véritable calvaire du fait de l’absence de structures adaptées à la prise en charge scolaire, éducative, sociale et thérapeutique de leurs enfants.
Sachant que les meilleurs résultats sont obtenus lorsque l’enfant bénéficie d’une prise en charge éducative et comportementale dès ses 2 ans, ainsi que les enfants qui présentent un autisme moyen à léger, ils pourraient bénéficier d’une scolarisation tout comme leur pairs (non-autistes).
Il est temps que l’autisme soit enfin reconnu conformément aux critères de l’O.M.S et de faire de cette cause, une cause nationale, que cette année soit une année de lutte active contre l’autisme avec la mobilisation des autorités responsables à savoir le ministère de la santé, de la solidarité et de l’éducation nationale, ainsi que la sensibilisation de la société civile.
Cependant, il serait indispensable d’effectuer des formations pour l’ensemble des spécialistes de l’équipe pluridisciplinaire (psychologues, orthophoniste, pédiatres, éducateurs, psychomotriciens, ergothérapeutes…).
Qu’ils soient tous formés aux différentes méthodes : ABA « analyse appliquée du comportement. », TEACCH « Treatment and Education of Autistic and related Communication handicaped Children. », qui ont fait leurs preuves depuis des années à l’étranger, et qui restent inconnues en Algérie.
Nous n’accepterons plus désormais que vous laissiez les personnes autistes et leurs proches dans cette situation intolérable, et vous exigeons que la répartition des budgets permette dorénavant une prise en charge adaptée pour les personnes atteintes d’autisme.
Sachez qu’un autiste qu’on n’éduque pas, qu’on ne stimule pas, régresse et devient violent. Leur refuser les soins, l’éducation et aussi maltraitant que de refuser l’insuline à un diabétique.
Cordialement,
Mlle Samira Khaled, Orthophoniste.



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