Dans la ville des Roses, sur les dizaines de boulangers qui existent, seuls deux ou trois exercent toujours. Pour mieux gérer leurs stocks en farine, ils ne travaillent que la demi-journée. De facto, le prix du pain a augmenté subitement dans plusieurs communes. Dans certaines localités, telles que Beni Tamou, la baguette de pain est facilement vendue à 15 et 20 DA.
Selon M. Boukri, président du bureau de l'UGCAA de Blida, cette crise était prévisible. «Les boulangers se sont plaints, il y a quelques mois, des minotiers qui ne les munissent pas du quota suffisant en farine.
Ils leurs donnaient 50% de leurs besoins et leurs imposaient une somme non facturée de 250 DA sur le quintal. Il y a une semaine, nous nous sommes réunis avec ces derniers ainsi que les responsables de l'OAIC à El Affroun. Ils ont remis en cause la baisse d'importation du blé et de la semoule. La production nationale ne pourrait jamais suffire à la demande». La solution qui pourrait éviter une inflation des prix de la baguette de pain est, selon notre interlocuteur, d'accorder des privilèges fiscaux aux boulangers et la réduction de leurs factures d'électricité.
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Posté Le : 17/01/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : Asma Bersali
Source : www.elwatan.com