Algérie

Pour non-achèvement des travaux au CEM d'Aït Zikki : Les parents mettent à exécution leur menace



Lors d'une assemblée générale tenue samedi dernier à l'école primaire de Berkis, dans la commune d'Aït Zikki, collectivité relevant de la daïra de Bouzeguène, à une soixantaine de kilomètres à l'est de Tizi Ouzou, les parents d'élèves ont pris la décision «unanime et irrévocable», d'empêcher leurs enfants de rejoindre les bancs de leurs classes jusqu'à satisfaction de leur principale revendication, qui est l'ouverture du nouveau CEM «Base 5», construit au lieu-dit «La Carrière».Par cette décision, les parents n'ont fait que mettre à exécution leur menace du mois de juillet dernier. En effet, après la fin de l'année scolaire, dans une déclaration transmise à la direction de l'éducation et dont des copies ont été adressées aux autorités locales de la commune et de la daïra, les parents des collégiens d'Aït Zikki ont prévenu les responsables à tous les niveaux que l'année scolaire 2017/2018 qui s'achevait était la dernière que passent leurs enfants dans un établissement qui ne répond à aucune commodité de scolarisation.
En effet, depuis l'effondrement du CEM en préfabriqué, lors des intempéries de 2012, les élèves n'ont retrouvé ni la sérénité ni les conditions appropriées de scolarité. Délocalisés dans un premier temps dans la petite école primaire du village Amekrez, trop exiguë, les élèves, après une année harassante, ont été transférés dans une autre école, au village de Berkis, qu'ils fréquentent à ce jour.
Pendant ce temps, le ministère a débloqué une enveloppe financière, non pas pour réhabiliter l'établissement effondré, situé en altitude, mais pour en édifier un autre au lieudit «La Carrière». «Lancé à la fin de l'année 2014, pour être opérationnel à la rentrée scolaire 2016/2017, le projet a fait l'objet de nombreux arrêts en raison du non-paiement de l'entrepreneur, étouffé par un lourd endettement», confie un élu local.
Le projet, qui a atteint un taux d'avancement de plus de 90 %, accumule aujourd'hui près de 50 mois de travaux. Ni les visites des walis qui se sont succédé à Tizi Ouzou ni les promesses de déblocage de l'argent, n'ont pu booster le chantier en souffrance. Et pourtant, il ne reste que les VRD, la niche du transformateur électrique, le raccordement à la moyenne tension et l'acheminement du mobilier scolaire.


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