"Pour moi, c'est du 50-50"

L'entraîneur du Hilel du Soudan, le Tunisien Nabil El-Kouki, reste très optimiste sur l'issue finale du prochain rendez-vous qui opposera son équipe, le Hilel du Soudan, à son homologue l'USMA, ce samedi, pour le compte retour de demi-finale de la Ligue des champions africaine. Accosté à son arrivée à Alger, plus exactement à l'hôtel Oasis, le coach tunisien s'est confié à Liberté en affirmant que son équipe a des cartes à faire valoir ce samedi face à l'USMA. "Un match de football ne ressemble jamais à un autre ; on a certes perdu chez nous par 2 à 1 au moment où on avait la possibilité de l'emporter ; comme je l'ai expliqué en marge de cette rencontre, le pénalty raté a fait le tournant de cette rencontre ; on a tiré les enseignements utiles de ce match qu'on a déjà oublié pour se concentrer uniquement sur le match de samedi ; on n'a pas eu assez de temps pour préparer le match puisque au lendemain de cette demi-finale, on a pris nos bagages pour rejoindre Alger ; ce sera difficile pour nous et pour l'USMA ; je dirais que ce sera du 50% pour chaque club", nous dira d'emblée El-Kouki. À propos du tartan du stade Omar-Hamadi de Bologhine où aura lieu la rencontre, l'ex-entraîneur du CABBA n'est pas inquiet et estime que ses joueurs ne seront pas gênés par cette pelouse. "Le tartan ne sera pas un handicap pour mes joueurs, car on a déjà évolué sur des pelouses pareilles lors des matchs précédents en ligue des champions ; nous sommes habitués à jouer sur ces pelouses ; nous souhaitons seulement qu'elle sera de bonne qualité ; on est prêt pour relever le défi, ici, à Alger", explique-t-il. Prié de nous dévoiler quels sont les points faibles sur lesquels il compte s'appuyer pour surprendre son adversaire, le Tunisien refuse mais révèle qu'il a des cartes maîtresses à faire valoir. "On a observé le match notre adversaire ; je ne vais quand même pas vous dévoiler ma stratégie ; je garde pour moi le dispositif qui sera dévoilé une fois sur le terrain. En tous cas, je peux vous dire que cette seconde manche ne ressemble pas à la première, le Hilel du Soudan va se donner à fond puisqu'on n'a absolument rien à perdre ; on a nos propres chances qu'on va défendre ; nous ne sommes pas là pour faire de la figuration ; mes joueurs sont très motivés ; ils veulent prouver que le match aller n'est qu'un accident de parcours ; il ne faut pas oublier qu'on a l'habitude d'arracher la qualification hors de nos bases ; c'est vous dire toute l'envie et la détermination qui nous animent pour revenir à Khartoum avec le billet qualificatif pour la finale."Par ailleurs, Nabil Kouki craint un peu la pression du public et l'arbitrage. "Je souhaite seulement que les choses vont se dérouler dans de bonnes conditions comme à l'aller ; je crains un peu la pression du public et l'arbitrage ; sinon mon équipe est prête à relever le défi et créer la sensation ici à Alger", conclut celui qui veut offrir la première LDC dans sa nouvelle version au Soudan.R. A.