Pour modification de façade à Oued Tlélat

Cinq locataires poursuivis en justice Lorsqu’on parcourt les rues de la ville, on ne peut qu’être désolé et affligé par le spectacle qu’offrent des immeubles complètement défigurés par des réparations ou transformations effectuées par des habitants ne respectant pas l’esthétique d’ensemble et qui déparent ainsi le paysage architecturale. Aussi, l’opération salvatrice menée dernièrement à Oued Tlélat est la première du genre et on souhaiterait la voir se généraliser dans tous les secteurs urbains. En effet, l’OPGI vient d’ester en justice cinq locataires, bénéficiaires de la dernière distribution des 94 logements sociaux à la cité Mohamed Boudiaf, pour avoir réalisé des modifications, surtout au niveau des balcons. Pour l’Office, les locataires doivent respecter les clauses du bail de location, mais les 5 personnes, présumées coupables de non respect du contrat, affirment qu’elles n’ont rien modifié. Selon leurs déclarations, les intéressés ont juste procédé à l’élévation du mur du balcon par mesure de sécurité pour les enfants. L’affaire est traitée au niveau du tribunal d’Oued Tlélat qui statuera. Dans des cas pareils, différentes sanctions peuvent être prises, soit des dommages et intérêts, soit la remise du balcon dans son état initial, soit encore la résiliation du bail de location. Les nouvelles mesures prises par les services de l’OPGI, suscitent une grande inquiétude chez les personnes concernées par le problème. L’un des cinq locataires n’a pas hésité à nous faire part de son étonnement à propos de la tournure qu’a prise cette affaire de balcon, alors qu’il ne voulait, par son geste, qu’assurer un peu plus de sécurité pour ses enfants. Par son recours à la justice, l’OPGI a sans doute voulu prévenir d’autres cas et d’autres entraves au respect de l’état des lieux. A préciser que l’OPGI va réserver pour ses bureaux, un F2 à la cité de 94 logements, pour être plus près et au service de ses clients. Une bonne initiative en somme, surtout quand on sait que ses clients d’Oued Tlélat se déplacent à Es-Senia pour s’acquitter de leurs loyers.