Algérie

Pour maintenir la dynamique partenariale



Pour maintenir la dynamique partenariale
Sonatrach a signé lundi dernier un accord global avec la compagnie pétrolière Repsol en vue de consolider le partenariat existant, rapporte l'APS citant un communiqué de Sonatrach. Principaux termes de l'arrangement : régler à l'amiable les différends qui existent entre les deux compagnies, la poursuite de l'exploitation des gisements en association.Le texte de Sonatrach ne fournit pas les détails de l'accord. Il se contente d'afficher la ferme volonté des deux compagnies d'inscrire leur partenariat dans la durée.Premier décodage de l'arrangement : le litige qui opposait Repsol à Sonatrach sur le gisement de Tin Fouye Tabankort est réglé à l'amiable. Il faut savoir que Repsol est associé à Total et Sonatrach sur ce gisement. Quand l'opérateur a porté le litige concernant la taxe sur les profits exceptionnels devant la Cour arbitrale internationale, Repsol devait, indique une source proche de la compagnie espagnole, se solidariser avec Total et porter, elle aussi, le différend devant le tribunal précité.Depuis, beaucoup d'eau a coulé sous les ponts. Total a réglé à l'amiable son différend avec Sonatrach sur TFT. La logique des choses voudrait que Repsol suive. Ce qui s'est fait. En réglant ce litige, les deux compagnies ouvrent la voie à de meilleures perspectives de partenariat. D'autant que la compagnie espagnole va avec Sonatrach mettre en service le gisement de gaz Reggane Nord vers fin 2017, voire en 2018. Un champ qui, une fois exploité, aura une capacité de production de 2 milliards de mètres cube de gaz annuellement. Repsol, en outre, est en train de développer en association avec Sonatrach et Engie les gisements de gaz du sud-est d'Illizi. En fait, au cours de l'année 2017, Sonatrach a conclu plusieurs accords avec ses principaux partenaires. Les premiers avec Eni et Cepsa dont les principaux termes sont l'extension de la durée d'exploitation des gisements exploités en commun : Ourhoud, Rhourde Yacoub... S'en est suivie la conclusion avec Total d'un important arrangement qui a mis fin au litige sur TFT et qui proroge la durée d'exploitation de ce champ en exploitation.Ces accords ont entraîné un engouement. Plusieurs autres compagnies présentes veulent imiter ces compagnies, selon une source sûre à Sonatrach. Pour l'instant donc, les groupes pétroliers internationaux qui ont des intérêts en Algérie sont dans une perspective de développement de leur présence à long terme. Pour les autres compagnies, c'est toujours l'expectative. Elles hésitent à s'impliquer pour plusieurs raisons : la baisse des prix du pétrole et le cadre réglementaire qui encadre les hydrocarbures qui ne demeure guère attractif. À cela s'ajoutent les lenteurs dans la mise en ?uvre des décisions.Et le retard accusé depuis plusieurs années dans le lancement d'un appel d'offres en matière d'exploration à destination des compagnies internationales.En fin de compte, cette dynamique partenariale s'est essoufflée. Les accords signés tentent de contribuer à un regain du partenariat. Ils ne suffiront pas car il faudra d'autres mesures et une autre démarche pour drainer les investissements étrangers nécessaires pour développer plus rapidement les ressources en gaz et en pétrole de l'Algérie.K. Remouche


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)