Algérie

Pour loyer impayé



Pour loyer impayé
Du jamais vu dans les annales de la gestion du patrimoine immobilier de la municipalité de Constantine. L'Union nationale de la jeunesse algérienne (UNJA) a été sommée ces derniers jours, par l'APC de Constantine, de «libérer» le siège qu'elle a occupé depuis toujours au niveau de la rue Chittour, au bas-côté de la maison du syndicat Abdelhak Benhammouda. La cause ' On reproche à l'organisation de masse de ne pas payer ses loyers depuis plusieurs années, à telle enseigne que les dettes des loyers impayés ont atteint plus de 400 millions de centimes.«On ne fait qu'appliquer la réglementation en matière de recouvrement des loyers des biens immobiliers de la commune», a-t-on expliqué du côté du service du patrimoine.Mais, peu habituel dans les relations entre les pouvoirs publics et des associations de cette taille, le recours à un tel procédé de la part de la mairie a suscité colère et indignation au sein des responsables et des jeunes adhérents à l'UNJA. «C'est de la provocation, une manière d'essayer de me mettre mal à l'aise à cause de mes position intransigeantes sur plusieurs dossiers au sein de l'Assemblée populaire communale de Constantine», soutient fermement le responsable local de l'UNJA et élu FLN au sein de l'Assemblée, M. Barka Moudir. Ce dernier précisera dans ce cadre que « le loyer n'a pas été payé par les responsables qui l'ont précédé à la tête du bureau de wilaya, et qu'il ne peut en aucun cas greffer ses dépenses par des charges qui ne lui incombent pas. Alors même que la subvention annuelle n'a pas encore été à ce jour versée dans le compte de l'UNJA pour des considérations toujours en étroite relation avec mes positions au sein de l'Assemblée». Et puis, ajoutera-t-il, «la mairie a classé le siège de l'UNJA au même titre que les tarifs fixés pour les locaux commerciaux, mentionnant de ce fait un loyer très élevé (près de 3 millions par mois), qu'il faudrait immanquablement réviser à la baisse».En tout cas, la décision de la mairie a provoqué un début de mouvement de protestation de jeunes, qui avaient récemment manifesté leur réprobation face à un tel recours en organisant un rassemblement devant le cabinet du wali. On menaçait même de hausser le ton avec l'organisation de sit-in devant la mairie pour dénoncer ce «harcèlement du maire». Mais, il semble que l'intervention du chef cabinet du wali a tempéré les esprits des uns et des autres.




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