De Paris à Luanda avec escale à Alger. Nombreux sont les « émigrés » (dans le lot, comprendre aussi ceux qui sont nés en France et qu'on appelle quand même émigrés) à faire le déplacement au départ des principales villes françaises.
Les vols à destination d'Alger étaient presque complets mercredi dernier. Sur la liste des voyageurs, des jeunes mais aussi des retraités qui tiennent à aller jusqu'au bout dans cette folie « verte ». Des réservations pour l'Angola ont été faites à partir de l'Hexagone par certains, d'autres veulent marquer de leur présence la grande joie qui éclatera après le match. « Rihate lbled », disent-ils, car « la fête est plus belle et chaleureuse dans la patrie d'origine », souligne Mahfoud, en porte-parole de ce mouvement, créatif dans une grande agence parisienne.Nadjib, étudiant à sciences Po, se dit quant à lui « jaloux » en voyant les images des cortèges, des liesses impressionnantes chantant et dansant aux rythmes de One, two, three, viva l'Aldjérie. Une euphorie qu'il compte bien vivre sur place. « Cela ne se reproduira plus jamais je pense, c'est l'occasion' ! », s'exclame Nadjib, sourire en coin. Pour aâmi Ali, retraité, « cette explosion de joie ressemble à celle du 5 juillet' et moi je ne l'ai pas vécue, j'étais déjà en France », regrette-t-il, « mais je compte revivre cette émotion avec mes frères », espère-t-il, les larmes aux yeux. Pour les plus malins, ils ont pu s'arranger avec leurs employeurs pour des missions « chez eux ». Salim, émigré en Suisse, en fait partie : « Bien que mon patron ne voyait pas l'utilité d'une telle mission de prospection, il m'a quand même accordé son autorisation' »
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Posté Le : 29/01/2010
Posté par : sofiane
Ecrit par : Zouheir Aït Mouhoub
Source : www.elwatan.com