Pour les besoins de sa gestion et de sa maintenance: La mosquée Hamani veut faire rentrer de l'argent

Le bureau d'études, ayant remporté le marché de reconstruction de la mosquée Hamani de Ali Mendjeli, vient de finaliser l'expertise des volets architecturaux, de génie civil, de plomberie, d'électricité, etc. et le dossier ficelé sera déposé dès cette semaine à la direction des Affaires religieuses, maître de l'ouvrage, pour la délivrance du quitus indispensable à l'obtention du permis de construire, à déposer auprès des services compétents.

Selon le président de l'association de la mosquée Hamani, la reconstruction, qui devra durer 24 mois, nécessitera une enveloppe financière de 18 milliards de centimes. Et la mosquée une fois réalisée pourra pourvoir par elle-même aux besoins de sa maintenance.

En effet, le président de l'association précise par exemple, qu'il y sera construit des douches qui seront louées à des privés. Cette rentrée d'argent permettra d'assurer cette maintenance «En effet, pour l'édification de la nouvelle mosquée, autorisation a été donnée par la DUCH d'exploiter un terrain d'assiette de 4.080 m², contre les 2.300 m² de son «ancêtre» démolie en raison des menaces qu'encouraient les fidèles, du fait de défauts graves constatés dans le dosage du béton dans ses différents piliers et colonnes montantes», a tenu à préciser notre interlocuteur.

Et d'ajouter «ce qui n'a pas manqué de reprofiler notre lieu de culte, qui prévoit au niveau de son demi-sous-sol aussi bien les lieux d'ablution, plusieurs classes qui serviront à l'enseignement du saint Coran et enfin un espace assez important où seront aménagées des douches (pas moins de 18 chambres) à offrir en location à des privés». Ce qui fera, «qu'ainsi, la nouvelle mosquée pourra assurer l'essentiel de ses dépenses d'électricité, de nettoyage et d'hygiène, etc. d'une façon autonome et par ses propres moyens, et ce, en sus de l'aménagement de structures et lieux que n'avait pas prévus l'ancienne mosquée, telle une salle d'ablutions et une grande salle de prière qui seront réservées uniquement pour les femmes. Il y aura un vaste espace pour les réunions pouvant être transformé en bureaux ou en bibliothèque pour les étudiants suivant des cours de religion».

Enfin il y a lieu de noter, toujours selon le président de l'association de l'ancienne future mosquée Hamani, qu'une séance de travail est programmée avec la direction de wilaya des Affaires religieuses, pour discuter des options à prendre concernant la reconstruction de l'édifice en question, à savoir opter pour le recours à un appel d'offres, ou bien privilégier le travail par étape et par tranche (où le volontariat n'est pas exclu).

Questionné sur l'option du mécénat, notre vis-à-vis ne l'écarte pas et déclare qu'en pareil cas l'association «est disposée à lui fournir toute l'aide nécessaire».