Algérie

Pour le président Abdelaziz Bouteflika, le gaz de schiste n'est pas à l'ordre du jour



Pour le président Abdelaziz Bouteflika, le gaz de schiste n'est pas à l'ordre du jour
,Au moment où certains experts mus par des intérêts de rente ont fait un forcing au détriment d'un dialogue serein, personne n'ayant le monopole du nationalisme et de la vérité, et méprisant les aspirations de la population du Sud attachée à l'unité nationale, risquant de déstabiliser toute une région, avec des tensions géostratégiques à nos frontières menaçant la sécurité nationale, le président de la République vient de trancher, en espérant des débats contradictoires productifs et dès lors un retour au calme.En outre, les taux de croissance réalisés au cours de ces deux dernières décennies restent inférieurs aux potentialités du pays et tirés pour l'essentiel par les marchés publics de l'Etat où l'économie de marché était la plus grande absente du développement économique. Il est constaté notamment, une rupture entre les politiques publiques et l'économie hors hydrocarbures dans la mesure où la dépendance chronique du budget de l'Etat des recettes des hydrocarbures et notre économie n'arrive toujours pas à produire suffisamment et à parvenir à développer l'offre et à générer suffisamment de richesses, d'emplois et de technologies. Ce qui explique aujourd'hui un climat social particulièrement complexe et persistant dont les symptômes se manifestent à tous les secteurs d'activités qui affectent le bon fonctionnement de notre économie notamment, fortement coûteux pour la collectivité nationale au regard de la croissance de la dépense publique dont le niveau d'équilibre budgétaire par référence au prix du baril se situe à un seuil préoccupant, notamment passant de 19 dollars à 37 dollars pour atteindre aujourd'hui un seuil d'équilibre de près de 120 dollars actuellement, sans l'assise d'une monnaie forte et convertible, alors que nous sommes dans une économie de marché, ajouté à cela, les surcoûts enregistrés sur la réalisation des projets qui se situent en moyenne entre 20% et 40% , l'évolution du taux démographique et d'une urbanisation massive. Tout cela présente aujourd'hui des facteurs antiéconomiques et susceptibles de nuire aux perspectives de notre développement économique et par voie de conséquence constituent un sérieux problème de société. Dès lors sera-t-il question à la lumière de ces imperfections et ces déficiences de revoir dans la logique des règles et mécanismes de l'économie pour engager de vraies réformes de fonctionnement de l'économie nationale et de l'administration pour parler désormais d'un modèle de croissance économique en Algérie se basant sur le droit des sociétés universel. Et par conséquent, la réhabilitation des valeurs de l'entreprise qui se fondent sur le marché, l'initiative liberté d'action, l'obligation de résultat, l'efficacité économique, l' ouverture sur les investissements directs nationaux et étrangers, et enfin, une plus grande relation de management avec les décisions et l'économie d'entreprise. Pourquoi ' Parce qu'on a détruit les motivations de notre élite intellectuelle et nos cadres, voire l'esprit d'entreprise et les valeurs du travail ne se manifestent guère en Algérie. Rappelons -nous encore une fois de cette chute énorme des prix du pétrole qui a mené notre pays vers une grande crise socio-économique des années 1986/1990, provoquant la liquidation de près d'un millier d'entreprises, l'explosion du chômage de près de 30%, l'inflation de près de 25% et enfin l'explosion sociale concernant la tragédie nationale du 5octobre 1988 .Nous assistons depuis à un immobilisme économique en termes d'investissements industriels, de croissance hors hydrocarbures, de création d'emplois durables , d'inflation en évolution frappent de plus en plus durement l'économie nationale et la société en général avec finalement, explosion de mécontentement des couches sociales ,des phénomènes de violence, d'immolation, harraga, de scandales en série de corruption qui se sont généralisés et internationalisés restant d'une grande actualité nationale comme on a pu le constater ces dernières temps où ils font la une de la presse et qui agitent notre pays . Comme on peut le constater la rente, c'est la destruction de l'économie et ne peut que générer les subventions, les transferts sociaux, l'inflation et enfin les protestations. Dans le contexte de la crise énergétique internationale qui frappe l'Algérie actuellement. Nous proposons cinq points pour surmonter les impacts sur l'économie nationale. Le premier point, l'Algérie a besoin aujourd'hui d'un nouvel ordre socio-économique notamment, celui d'un gouvernement des entreprises à sa tête de grands hommes à valeur H et d'une conception mondiale pour s'engager dans une véritable voie de réforme économique en harmonie avec les réalités des marchés et des évolutions mondiales Le second point, la nécessité de l'internationalisation des activités de nos entreprises Le troisième point, la protection de l'environnement, la libéralisation du marché et la création d'un climat de confiance au sein des entreprises. Le quatrième point, la question centrale dans cette crise énergétique internationale est celle de la micro-économique quasi-inexistante, qu'il faut créer et développer avec des entreprises industrielles privées. Le cinquième point, il faut encourager, voire présenter une législation économique favorable pour stimuler l'initiative et l'action Il va sans dire ouvrir la voie permettant de lever les blocages qui continuent d'entraver l'initiative et l'action économique en Algérie pour redresser la compétitivité pour une meilleure intégration de nos entreprises dans les règles et les mécanismes l'économie de marché dans un contexte mondial ouvert pour en finir avec une économie subventionnée via la dépense publique. A plus juste raison, lorsque l'on considère que seules les exportations hors hydrocarbures qui peuvent soutenir la croissance, l'emploi et le pouvoir d'achat. C'est dire, on doit éviter les amalgames à l'exemple de la Chine connue pour son idéologie nationaliste, mais à forte économie de marché devenue aujourd'hui la plus grande usine au monde. A ce propos justement, un pays dit développé n'est que le reflet fidèle de la puissance économique et technologique de l'entreprise qui constitue la bonne gouvernance économique et sociale. Autrement dit, établir de véritables paramètres qui plaident « l'économie c'est l'entreprise et le marché c'est l'entreprise » (Suite et fin)




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