Algérie

Pour le premier ministre Ahmed Ouyahia : L'indépendance financière de l'Algérie derrière les tentatives de sa déstabilisation



Pour le premier ministre Ahmed Ouyahia : L'indépendance financière de l'Algérie derrière les tentatives de sa déstabilisation
L'indépendance financière de l'Algérie et sa revendication de partenariats mutuellement bénéfiques ont poussé certaines parties extérieures à tenter de la déstabiliser, a relevé jeudi à Alger le secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND), M. Ahmed Ouyahia.
M. Ouyahia, qui s'exprimait à l'ouverture de la 5ème session ordinaire du Conseil national du parti, a souligné que «certains à l'intérieur du pays ont cru pouvoir récupérer les troubles de janvier 2011, alors que d'autres, à l'extérieur, espéraient régler leur compte avec l'Algérie qui, ayant retrouvé son indépendance financière (...), revendique des partenariats mutuellement bénéfiques». «Personnellement, je pense que l'avenir confirmera qu'il s'agissait d'une manipulation des frustrations réelles de nos jeunes par des intérêts mafieux, menacés par la progression de la transparence et de la loi», a-t-il ajouté concernant les événements vécus par le pays au début de mois de janvier de 2011. Il a souligné que ces «graves» troubles ont été surmontés grâce à la «lucidité» du peuple algérien «qui vient à peine de tourner la page de la tragédie nationale». M. Ouyahia a souligné à cette occasion que le peuple algérien «qui a produit la glorieuse Révolution du 1er Novembre 1954 n'acceptera aucun tuteur qu'il soit d'Orient ou d'Occident».
L'Algérie ne tolérera aucun tutorat qu'il soit d'Orient ou d'Occident
Le peuple algérien «jaloux de sa propre souveraineté et respectueux de celle des autres peuples, demeurera opposé, en toutes circonstances, aux interventions étrangères dans tout pays indépendant», a-t-il réaffirmé.
Les réformes politiques doivent être menées par des Algériens et dans leur intérêt
«Aujourd'hui, face aux appréhensions et aux interrogations multiples découlant d'une conjoncture internationale lourde d'incertitudes politiques et économiques, il est de notre devoir à tous, par delà les intérêts partisans ou de classe, de concourir à la préservation de l'indépendance et de la souveraineté nationales», a-t-il martelé.Le secrétaire général du RND n'a pas manqué à cette occasion de réitérer le soutien de son parti aux réformes politiques engagées en Algérie, soulignant que ces réformes doivent être menées par des Algériens et dans leur intérêt. M. Ouyahia a souligné que le RND n'a pas fait de ces réformes un «fonds de commerce électoraliste», affirmant que le pluralisme démocratique, l'ouverture politique, associative ou médiatique, ainsi que la promotion de la place des femmes en politique, «font partie des positions constantes» du parti. Par ailleurs, M. Ouyahia a renouvelé le soutien de son parti au président Abdelaziz Bouteflika et rappelé que son parti s'était engagé à trois reprises pour l'élection et la réélection du chef d'Etat. «Ce soutien réaffirmé par notre 3ème congrès en Juin 2008 découle du fait que les différents programmes et initiatives présidentiels concordent largement avec nos propres programmes et convictions», a-t-il poursuivi. Pour M. Ouyahia, le RND est connu pour la «constance» de ses positions, mais, a-t-il dit, il y a des positions qu'il importe de réaffirmer en certaines circonstances.
Pas de retour à l'activité politique des responsables de la tragédie nationale
M. Ouyahia a affirmé que par son plébiscite de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale en 2005, le peuple algérien a déjà tranché la question du retour à l'activité politique des responsables de la tragédie nationale. Il a rappelé que la Charte pour la paix et la réconciliation nationale contient des dispositions interdisant le retour des dirigeants du parti dissous à l'activité politique. M. Ouyahia a ajouté que les courants islamiste, nationaliste et démocratique peuvent exister pourvu qu'ils assument leurs devoirs et que la compétition politique soit autour de programmes.
La régularité des prochaines élections est garantie
Evoquant les prochaines échéances électorales, M. Ouyahia a assuré que la régularité et la transparence des prochaines élections seront «garanties». L'Algérie s'apprête à organiser des élections législatives «avec la garantie de la transparence et d'une participation élargie aux nouvelles formations politiques», a-t-il indiqué, estimant que les mesures prises en prévision des prochaines élections sont à même d'assurer leur transparence. Il a cité, entre autres, la supervision par la justice de l'opération électorale, la venue d'observateurs étrangers pour suivre le déroulement de cette opération et la remise des procès-verbaux de dépouillement aux représentants des partis.




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