Algérie

Pour le FFS, ni participation ni boycott



Pour le FFS, ni participation ni boycott
Le FFS a rendu publique sa décision concernant la présidentielle, vendredi, quatre jours après la clôture de dépôt des dossiers de candidature auprès du Conseil constitutionnel. Il s'est prononcé par la voix de son secrétaire général pour la non-participation, ce qui ne signifier pas boycott.Ce suspense choisi du FFS, à l'égard du prochain rendez-vous, a-t-il comme objectif de soutenir un candidat ou un autre, parmi ceux qui sont présenter ' Pourquoi les responsables de cette formation ont mis du temps à se prononcer ' Le plus ancien parti de l'opposition algérienne va, lui aussi, se mettre à l'écart de la présidentielle. Le Front des forces socialiste (FFS) a décidé vendredi de ne pas prendre part à ce scrutin que plusieurs partis jugent «joué d'avance» en faveur de Bouteflika. «Ce scrutin n'est décisif que pour le système», a déclaré le premier secrétaire du FFS, Ahmed Betattache, lors de son point de presse, au siège du parti à Alger. «Dans ces conditions, pour le FFS, participer est inconcevable», tout en considérant que l'option du boycott «ne constitue pas une solution», a indiqué le secrétaire du parti présidé, il y a encore peu, par Aït Ahmed, une des figures emblématiques de l'indépendance algérienne. «L'option du boycott, même si elle est respectable, ne constitue pas à elle seule une alternative», ajoute le FFS dirigé aujourd'hui par une nouvelle génération. Dans une déclaration publiée à Alger à l'issue d'une réunion de ses cadres, le parti milite pour «la reconstruction d'un consensus national, autour d'un programme et d'un calendrier de transition». Agé de 88 ans, Hocine Aït Ahmed est le seul survivant de l'OS, réfugié en Suisse depuis plusieurs décennies. En 1999 déjà, alors qu'il était de retour en Algérie, Hocine Aït Ahmed s'était retiré de la course à la présidentielle, avec six autres candidats, pour dénoncer les fraudes en faveur de Bouteflika. Une dizaine de formations politiques ont déjà choisi le boycott. Le FFS rejoint ainsi une dizaines d'autres formations, dont le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) et les islamistes qui préconisent le boycott face à la machine électorale du système qui déroule le tapis rouge au président-candidat.




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