Algérie

Pour le CLA, seuls 65% des programmes scolaires ont été assurés



Pour le CLA, seuls 65% des programmes scolaires ont été assurés
Une étude comparative faite par cette organisation autonome qui, rappelons-le, s'est toujours opposée à cette histoire de seuil, imposée par les élèves, fait ressortir que le taux réel ne dépasse guère les 65%. Cela pour, entre autres causes, le manque d'enseignants, les grèves observées par plusieurs syndicats et le fait, comme c'est le cas chaque année, depuis un certain temps, que les candidats à l'examen final désertent les bancs des lycées dès le début du troisième trimestre, préférant les cours particuliers à ceux dispensés en classe. Le travail du CLA révèle que dans la filière «techniques et mathématiques», seuls 65% des cours ont été assurés. Séparément, selon les matières, les chiffres sont comme suit : 50% à 65% en ce qui concerne les maths, 60% à 65% pour la physique, 60% à 70% pour l'arabe, 60% à 70% pour le français, 60% à 70% pour l'anglais, 60% à 70% pour l'histoire, 60% à 70% pour les sciences islamiques et enfin 60% à 65% en ce qui concerne la philosophie. Les services du ministère de tutelle ont donné un taux de 80% pour toutes les matières dans cette filière. Pour les candidats dans la filière mathématiques, le CLA donne un taux d'avancement des programmes qui est également de 65% au lieu des 80% donnés toujours par le ministère. Les chiffres sont comme suit : 50% à 65% pour les maths, 60% à 65% pour la physique, 60% à 65% en ce qui concerne les sciences naturelles, 60% à 70% l'arabe, 60% à 70% le français, 60% à 70% l'anglais, 60% à 70% l'histoire, 70% à 75% les sciences islamiques et enfin 60% à 65% la philosophie. Même pourcentage de 65% pour les candidats de la filière sciences. Et pratiquement les mêmes chiffres selon les matières, soit 50% à 65% pour les maths, 60% à 65% pour la physique, 60% à 65% pour la science, 60% à 70% pour ce qui est de l'arabe, 60% à 70% le français, 60% à 70% l'anglais, 60% à 70% l'histoire, 70% à 75% les sciences islamiques et 60% à 65% la philosophie. Même pourcentage de 65% pour les autres filières «gestion», «lettres et philosophies» et «langues». L'organisation du défunt Redouane Osmane soutient que le problème ne réside pas essentiellement dans le volume et le contenu des programmes ratés ou particulièrement dans le fait que les candidats à l'examen final exigent, chaque année, ce qu'ils appellent «le seuil». Pour le CLA, le mal est plus profond; il est dans l'enseignement lui-même. L'organisation autonome soutient que les réformes adoptées ont simplement échoué. Ce n'était pas ce qu'il fallait pour redresser l'école et redorer son blason. Le CLA plaide pour une refondation véritable de l'éducation nationale. C'est aussi le souhait d'une bonne partie de la société algérienne. Par ailleurs, rappelons que le CLA ne s'oppose nullement à une deuxième session au baccalauréat, une idée suggérée récemment par l'ancien ministre, Abdelatif Baba Ahmed. Bien au contraire, indiquent ses représentants dont Idir Achour, cela a toujours été son appel, mais que cette session de rattrapage se tienne le mois de septembre et non pas «quatre jours seulement après l'organisation de la première session» pour la simple raison que cela n'a pas de sens et qu'il ne permet pas aux «recalés» de se rattraper.K. M.




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