Algérie

Pour la révision des mécanismes de contrôle du Parlement Ouverture de la session parlementaire de printemps - M. abdelkader Bensalah



Pour la révision des mécanismes de contrôle du Parlement Ouverture de la session parlementaire de printemps - M. abdelkader Bensalah
Le parlement n'est pas seulement un espace de représentation du peuple. Il constitue un cadre légal de contrôle du gouvernement. Le rendement efficace de cette institution constitutionnelle est tributaire, justement, du degré d'efficacité de ses mécanismes de contrôle dont elle jouit constitutionnellement. Ces propos sont ceux de Abdelkader Bensalah, président du Conseil de la nation qui a présidé, hier, la séance d'ouverture de la session parlementaire de printemps, en présence du président de l'APN, du Premier ministre et des membres du gouvernement. Son intervention s'est focalisée sur « la nécessité de réfléchir avec l'instance exécutive sur les modalités d'évaluation de l'expérience du Parlement en termes de contrôle parlementaire en vue d'améliorer ses pratiques ». M. Bensalah reconnaît que de nombreuses questions orales ne bénéficient pas de réponses « éloquentes » de la part de l'exécutif. Soit la vérité reste suspendue, soit elle intervient en retard. Pour consolider le travail de ces institutions constitutionnelles, en lui donnant plus de « crédibilité », il faudrait, selon lui, entamer une action commune dans ce sens, notamment dans le cadre de la « prochaine révision constitutionnelle ». Le président du Conseil de la nation a attiré l'attention sur le fait que l'exécutif accule, parfois, l'instance législative en lui envoyant des projets de loi « à la dernière minute ». Ce qui déstabilise l'action des deux Chambres. L'article 16 de la loi organique organisant les deux Chambres est pourtant clair, mais « l'exception est devenue une règle », regrette-t-il, avant de faire remarquer aussi que certains responsables des secteurs ministériels « hésitent » à répondre aux demandes des présidents des commissions parlementaires pour clarifier certaines questions d'intérêt national. Revenant sur l'attentat de Tiguentourine, M. Bensalah a souligné que l'Algérie a prouvé, encore une fois, qu'elle « ne constitue pas une proie facile ». C'est une réalité reconnue, aujourd'hui, par l'ami et l'ennemi, enchaîne-t-il, avant d'affirmer que c'est ce qui a poussé l'opinion internationale à réviser sa vision vis à vis de notre pays. A propos de la corruption, le président de la Chambre haute a réaffirmé son soutien à la position exprimée par le président de la République, en estimant qu'il est absolument nécessaire de faire valoir toutes les vérités concernant ce genre de questions pouvant porter atteinte à l'image du pays. Néanmoins, il a indiqué qu'il ne faut pas verser dans la polémique et les préjugés avant que la justice ne rende son verdict. « Il faudrait faire confiance à notre justice et la laisser faire son travail dans la sérénité, loin de la surenchère politicienne. Pour lui, il est important aussi de distinguer entre les personnes et l'entreprise concernée, allusion faite à Sonatrach qui constitue, selon lui, une firme économique de renommée internationale.


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