Pour la «promotion de l'équilibre entre la lutte contre le terrorisme et les droits de l'Homme en Afrique»

«Promotion de l'équilibre entre la lutte contre le terrorisme et les droits de l'Homme en Afrique», tel a été le thème de la 12ème réunion des Points focaux du Centre africain d'Etudes et de recherche sur le terrorisme (Caert), qui a débuté hier à Alger.Cette rencontre annuelle qui s'étalera sur deux jours, verra la participation du directeur du Caert, Larry Gbevlo-Lartey Esq, du Haut commissaire à la paix et à la sécurité de l'UA, Smaïl Chergui, de l'Ambassadeur d'Espagne en Algérie, Fernando Moran Calvo-Sotelo et du Représentant de l'Algérie auprès du ministère des Affaires étrangères, Haoues Riache, en sus des représentants des Etats membres de l'Union africaine (UA). Cette réunion a notamment rassemblé les points focaux du centre de recherche Caert représentants les pays membres de l'Union africaine (UA) ainsi que ceux des Communautés économiques régionales et des Mécanismes régionaux de lutte contre le terrorisme sur le Continent africain.
Les participants à cette rencontre auront à examiner le rapport d'activités annuel du Caert, comme ils seront appelés à réfléchir sur la «promotion de l'équilibre entre la lutte contre le terrorisme et les droits de l'Homme en Afrique». En matière d'analyse, faut-il rappeler que la session précédente, qui s'était déroulée à Alger, avait constitué une opportunité pour les pays africains et aux partenaires étrangers de partager leurs analyses sur la menace terroriste qui pèse sur le continent et a permis de renforcer davantage la prévention de la radicalisation, soulignant la nécessité de mettre en place, à cette fin, des plans d'action.
A cette occasion, rappelons également que le Haut-Commissaire à la paix et à la sécurité de l'Union africaine (UA), Smaïl Chergui, avait réitéré le soutien de l'Algérie aux efforts visant la paix et la stabilité dans le monde, tout en précisant également que «l'Algérie n'épargnera aucun effort pour réduire les menaces terroristes». Le diplomate algérien avait notamment rappelé que l'Algérie demeurait un pilier vigoureux pour les efforts du continent africain en vue de soutenir la sécurité et la paix et de mettre fin au terrorisme et à l'extrémisme violent, précisant que «ce dernier phénomène a aujourd'hui une influence sur les Etats africains», comme cette tension pourrait être plus sensible à l'avenir avec le retour probable d'environ 6.000 «terroristes» africains dans leurs pays respectifs, qui ont combattu dans les rangs de «Daech».
Dans ce cadre, avait-il précisé que, «l'Algérie est vigilante et attentive à cet avenir, après avoir renforcé son armée, notamment au niveau de ses frontières avec les 7 pays limitrophes». Après avoir appelé les pays africains à être vigilants pour pouvoir confronter les bandes terroristes qui ont sévi en Irak et en Syrie, entre autres, Smaïl Chergui avait mis en garde contre ces bandes «terroristes qui veulent gagner les pays qui connaissent une tension politique et l'absence de sécurité, afin d'aggraver la situation, dans le but d'accroître la prévalence du désordre dans la région». Enfin, pour rappel, le Caert, créé par l'UA, et dont le siège se trouve à Alger, a pour objectif de coordonner les efforts individuels et collectifs interafricains pour faire face à la menace terroriste, à l'initiative de l'Algérie.