Pour la poursuite de l'intifadha dans les territoires occupés Le 13e Congrès du Front Polisario se poursuit à Tifariti

Le 13e Congrès du Front Polisario, dont les travaux ont été entamés jeudi dernier, sera clôturé aujourd'hui dans les territoires libérés de Tifariti et ce, en présence de nombreuses délégations étrangères de pays amis et soutiens de la cause sahraouie, dont celle de l'Algérie. Hier, les différents ateliers mis en place lors de ces assises ont poursuivi leurs travaux. Selon les précisions de l'agence de presse sahraouie (SPS), les participants à l'atelier dédié aux territoires occupés ont mis l'accent sur la nécessité de maintenir et de booster «l'intifadha» à travers un encadrement des éléments sahraouis, en vue de «s'adapter aux mutations de la situation». Un appel a été ainsi lancé pour que cette intifadha figure dans les programmes scolaires, de même qu'a été approuvée l'importance de l'information et de la communication comme moyens de contrecarrer la campagne médiatique menée sans relâche par le Maroc. Pour mieux faire connaître la réalité de la situation des droits de l'Homme dans les territoires occupés, les participants au congrès ont eu droit, hier, à un exposé des multiples violations qu'endure la population sahraouie sans défense. Aussi, des activistes sahraouis ont-ils interpellé la communauté internationale en vue de prendre ses responsabilités face à la répression et aux violences subies dans ces territoires. Illustration de cette réalité : en même temps que se tient le Congrès du Polisario dans les territoires libérés de Tifariti, les territoires occupés du Sahara occidental ont été, hier, le théâtre d'une violation des droits de l'Homme de la part des services de sécurité marocains, dont a fait les frais un jeune écolier sahraoui de 18 ans. Selon le ministère sahraoui des Territoires occupés et de l'Immigration, le jeune Salama Abbay a été surpris par deux véhicules de police en patrouille qui l'ont pris en filature avec d'autres collégiens, avant qu'il ne tombe à terre après avoir reçu une pierre. De nombreux policiers marocains l'ont roué ensuite de coups avant de l'embarquer et le violenter encore.
M. C.