Algérie

Pour la deuxième année consécutive : L'Algérie n'importera ni blé ni orge



Selon le directeur de l'Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC), Nourddine Kehal, l'année céréalienne s'annonce bonne. «Â Malgré qu'elle reste modeste concernant l'orge, nous dégageons des excédents qui vont probablement suffire les deux prochaines années. Nous nous attendons à  un niveau de production de blé dur et de blé tendre qui s'approche des 61 millions de quintaux réalisés en 2009 », a indiqué, ce jeudi, M.Kehal sur les ondes de la chaîne III. M. Kehal rassure que pour la deuxième année consécutive, l'Algérie n'importera pas ni blé ni orge.  Pour ces bons résultats, le premier responsable de l'OAIC met en exergue le programme de développement de la filière. Parmi ces mesures, il cite les prix de rémunération incitatifs pour les agriculteurs. Ces derniers gagnent par tonne 50 dollars de plus par rapport au prix pratiqué sur le marché mondial.Concernant la taxe sur l'importation du blé à  laquelle procédera la loi de finances complémentaire pour 2010, il dira que c'est une mesure de protection de la production nationale. «Â C'est une taxe qui va àªtre alignée au prix de la bourse de Chicago », ajoute-t-il en excluant que le problème des transformateurs est la qualité. «Â Ils veulent importer parce que les prix du marché mondial sont inférieurs. Il suffit qu'ils flambent pour qu'ils reviennent à  la production nationale », dit-il. Toutefois pour le moment, sur les 140 transformateurs existants, «Â 130 ont pris leurs quotas », affirme-t-il. Le directeur de l'OAIC admet qu'il existe des déficiences dans le secteur et que la pente de perte dépasse parfois les 20% de la production annoncée. C'est pour cette raison qu'il faut selon lui disposer de tous les engrais dont ont  besoin les céréaliculteurs et veiller au bon déroulement de la saison moisson battage. Pour notre sécurité alimentaire, il faut encourager la production nationale notamment les produits céréaliers qui assurent 75% des calories que consomment les Algériens. Selon le directeur de l'OAIC, la moyenne  par personne est entre 180 et 200 kg annuellement alors que chez l'Européen, elle est entre 50 et 60 kg. En Algérie, les céréaliculteurs représentent environ 60% des agriculteurs. En valeur de la production nationale, ils approvisionnement pour 200 milliards DA. Au sujet de l'exportation, il dira qu'« il est un produit boursier. Nous suivons le cours et nous ressortirons lorsque les prix nous sembleront bons ».


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