Pour la création d'un observatoire des énergies renouvelables dans la nouvelle ville de Boughezoul

Les participants à l'atelier de lancement du projet Fonds pour l'environnement mondial (FEM-Boughezoul), ont recommandé jeudi à Alger, à la fin des travaux de cette rencontre, la création d'un observatoire des énergies renouvelables au niveau de la nouvelle ville de Boughezoul pour faire de ce projet un pôle d'excellence régional en matière de maîtrise de ces énergies. Après deux jours de débat et de discussion, les experts issus de différents ministères, organismes publics et institutions nationales, ont convenu de la nécessité de faire participer les principaux acteurs dans le domaine des énergies renouvelables, de réfléchir « de façon structurée et globale» sur la stratégie à adopter en vue de parvenir à une ville typiquement écologique à faibles émissions de carbone. Cela doit se faire, grâce à l'adoption des meilleures pratiques liées à l'utilisation et la promotion des énergies renouvelables dans les secteurs d'activité de la ville nouvelle, notamment dans les domaines de l'habitat, du transport et de l'agriculture. Pour de nombreux experts, le choix du site de Boughezoul pour l'implantation de la nouvelle ville dédiée aux énergies renouvelables, a été fait sur la base de ses « potentialités naturelles» et des « conditions favorables» qu'il offre pour devenir un pôle attractif. Selon les prévisions du ministère de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement, la nouvelle ville de Boughezoul qui s'étend sur une superficie urbaine de 3.653 ha, devra accueillir près de 360.000 habitants d'ici 2025. Ce projet permettra la réalisation d'ensembles d'habitations, d'une zone d'activités où seront implantés des commerces, des hôtels, un district administratif et un pôle de compétitivité et d'industrie technologique de pointe, ainsi que des équipements collectifs. Pour ce faire, il sera fait appel aux compétences nationales, comme ont tenu à le souligner les participants à l'atelier de lancement du projet FEM-Boughezoul, qui ont également insisté sur l'apport des nouvelles technologies de l'information et de la communication, ainsi qu'un réel transfert de technologie, de savoir-faire et de connaissances pour «mieux encadrer» la réalisation de ce projet qualifié de «très important».
L'accent a été mis, d'autre part, sur la nécessité d'adopter des mesures incitatives en faveur des entreprises et des opérateurs désirant s'installer dans la nouvelles ville, en vue de créer un environnement « favorable et propice» à l'investissement dans la région.