Même si elle ne concerne pas directement la sphère économique, la révision de la Constitution ne laisse pas indifférent le patronat. De la nouvelle mouture du texte fondamentale, les organisations patronales espèrent « la consécration du rôle du secteur privé » et « le règlement définitif du problème économique ». La Confédération nationale du patronat algérien, (CNPA) qui a été auditionnée par la commission Bensalah, a remis à cette occasion un mémorandum au président du Conseil de la Nation, a indiqué son président, Mohand Saïd Naït Abdelaziz, dans lequel ce patronat évoque cette révision. Pour lui, ce texte devra apporter des amendements sur le fonctionnement des institutions et une part importante à l'économie avec la consécration du rôle du secteur privé dans l'édification de l'économie nationale. Le nouveau texte devra clarifier le fonctionnement des institutions de l'Etat. « Le pays ne peut continuer avec un système centralisé et devra consacrer la régionalisation sur le plan économique », préconise M. Naït Abdelaziz. Le président de la Confédération algérienne du patronat (CAP), Boualem M'rakech, n'a qu'un seul souhait : « Qu'on règle définitivement le problème économique », soutient-il sans entrer dans les détails. Beaucoup plus prudent, le président de la Confédération générale des entrepreneurs algériens (CGEA), Habib Yousfi, indique que son organisation n'a pas d'opinion sur un texte qui n'a pas encore été amendé. « Lorsque nous prendrons connaissance de la mouture du texte, nous pourrons donner notre avis », indique-t-il avec toutefois cette remarque : « Nous ne pouvons répondre sur un texte fondamentalement politique. »
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Posté Le : 16/04/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Fella Midjek
Source : www.horizons-dz.com