Algérie

Pour la confiance, faudra attendre !



Innocent de quoi et comment pourra-t-il se défaire des accusations qui lui valent la situation qui est la sienne ' Il y a quelques jours, on le disait atteint du coronavirus et hospitalisé dans l'aile du CHU Mustapha-Pacha, réservée aux détenus. Encore ce maudit virus qui n'épargne personne. Pas même ceux qui auront cru qu'en s'assurant un avenir confortable, sur le dos du contribuable, ils auraient toutes les chances d'échapper à la nature impitoyable de certains imprévus. Et il ne serait pas la seule ex-grosse pointure à être contaminée. Comme le seraient, d'ailleurs, d'illustres inconnus détenus dans les prisons du pays et à propos desquels personne ne s'alarme plus que cela. On dit des maisons d'arrêt qu'elles seraient infestées et que là aussi, le mal a pris ses quartiers. Je me suis demandé ces dernières heures pourquoi on n'avait pas distribué à la population carcérale des exemplaires du Saint Coran pour alléger ses souffrances et aider ceux qui en sont atteints à quitter ce monde en paix avec eux-mêmes.Pour rétablir la confiance entre le pouvoir et le peuple, il faudra attendre encore un peu ! Pourquoi les choses seraient-elles différentes, aujourd'hui, quand la situation laisse encore à désirer ' Alors que, non seulement, le ménage n'a pas été totalement fait mais, qu'en plus, il y en a, parmi les hauts responsables sous les verrous, qui demandent à être libérés et qui espèrent qu'en chargeant celui qui leur a permis de s'en mettre plein les fouilles, ils convaincront de leur innocence. Lorsqu'ils se plaignent du sort qui leur est fait et affirment ne pas le mériter, on se dit qu'en d'autres temps, on aurait gracié tous ces voleurs comme on l'a fait pour les terroristes du GIA.
Il y a quelques semaines, l'ex-Premier ministre Sellal, sous les verrous et dont la fille et l'épouse planquées en Grande-Bretagne désespèrent de trouver quelqu'un qui lui achemine un panier garni, déclarait vouloir mourir innocent. Il devrait, pour prétendre partir lavé de tous les délits qui lui valent d'être là où il est, implorer ces voix qui disent servir la parole divine quand elles travaillent à empêcher la réflexion qui va librement.
M. B.


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