Algérie

Pour l’histoire, le deuxième visage du colonialisme



Pour l’histoire, le deuxième visage du colonialisme
1966, l’immigration Française de cette époque n’acceptait que des bras et des muscles.



Je me souviens de ces années là, ou les hommes faisaient la chaine pour se faire vacciner. Ils restaient toute la journée sous un soleil de plomb afin d’obtenir ce fameux sésame, le tampon sur le carnet de vaccination.



La souffrance était multiple, on quittait son foyer vers l’inconnu avec la peur d’être refoulé à Marseille, car l’immigration était sélective.



Je me rappelle, avant la sortie de la douane à Marseille, il y avait trois allées grillagées.

La première était destinée aux costauds, la seconde concernait ceux avec un point d’interrogation, en attente d’une contre-visite et la dernière destinée aux faibles et aux malades. Ces derniers étaient refoulés et remontaient directement sur le bateau qui les avaient amenés, pour un retour vers l’Algérie.



Lorsqu’ils revenaient au pays, même les jeunes filles refusaient de se marier avec eux. En effet, ayant été refoulé en France, ils ne pouvaient être considérés que malade.



Dans les années 1970, les entreprises recrutaient des assistantes sociales, plus particulièrement destinées à s’occuper, après l’indépendance, des regroupements familiaux pour l’immigration algérienne.



Je me souviens bien des ces années là, car j’étais délégué du personnel.



Les assistantes sociales convoquaient les ouvriers, surtout les Algériens, qui vivaient seuls.

Elles leurs disaient, quelle tristesse vous vivez seuls. Nous allons nous charger de vous trouver un appartement, de vous aider à gérer vos papiers et bien sure vous toucherez les allocations familiales.



Au fil des années, les regroupements familiaux n’ont fait que s’intensifier.

Cette chanson : "lala di Paris", reflète la souffrance de cette immigration.



Après l’avoir écrit, j’ai fait un sondage. J’ai parlé du contenu de cette chanson à plusieurs hommes. La majorité de ces hommes se retrouvait dans cette chanson.



Avec tout le respect que je dois à la femme, pour moi elle est la lumière de l’homme, mais hélas parfois par ignorance la société déchire les familles.



Cette chanson a été écrite pour marquer l’époque, pour marquer l‘histoire, nullement pour critiquer la femme.



Mokrane Ait Lounes


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