Pour imitation de signature sur un chèque

L’ex-patron d’El Açyl condamné à 1 an de prison ferme Le tribunal d’Es Seddikia a traité une affaire de faux et usage de faux, où le mis en cause dans cette dernière n’est autre que l’homme d’affaires A.F.B., ex-patron des supermarchés El Açyl et également un des principaux inculpés dans l’affaire de la B.C.I.A. Les faits remontent à quelques années déjà lorsque le dénommé N.S. porte plainte contre son associé de longue date, à savoir A.F.B., déclarant qu’il a émis un chèque d’une valeur de près de 150 millions de centimes en imitant sa signature. En effet, suite à l’éclatement de l’affaire dite des traites avalisées, le mis en cause avait quitté le territoire national pour prendre refuge à l’étranger. Ce n’est que dernièrement, qu’il a été arrêté. Cela reviendrait à dire alors que le faux dont est accusé le prévenu, a eu lieu au moment de sa fuite. Mais comment cela a-t-il été possible, alors que ce dernier avait signé une procuration à son associé qui lui permettait d’agir en conséquences? Appelé hier à la barre, le mis en cause expliquera que le faux n’existe pas, appuyant ses déclarations par le témoignage d’un commerçant qui était censé encaisser ce chèque. Lors de son réquisitoire, le représentant du ministère public a requis la peine de 3 ans de prison ferme. La défense plaidera non coupable et expliquera que toute cette affaire ne tient pas debout, se basant sur les déclarations du mis en cause. Aux termes des délibérations, le tribunal a condamné l’ex-patron d’El Açyl à 1 an de prison ferme.