Algérie

Pour fuir des conditions de travail difficiles : 230 praticiens optent pour l'exil


Pour fuir des conditions de travail difficiles :   230 praticiens optent pour l'exil
Au niveau de la chirurgie cardiaque du CHUO, plus de quatorze spécialistes ont déjà plié bagage. C'est par vagues successives que les praticiens de santé publique quittent leurs postes de travail pour d'autres cieux plus cléments. Ce constat est inexorablement corroboré par le départ massif de plus de 230 médecins qui ont préféré exercer leur talent ailleurs. L'hémorragie dans le secteur est perceptible au niveau de plusieurs centres sanitaires de proximité dans la wilaya d'Oran. Ainsi et en l'espace de deux ans, plus de 230 praticiens ont posé leur démission. « Si 80% des médecins démissionnaire ont choisi de s'expatrier, il n'en reste pas moins qu'une petite minorité seulement a opté, quant à elle, pour les cliniques privées qui offrent des conditions de travail alléchantes », affirme un médecin du CHUO.Selon notre source, le taux national de départ des médecins est estimé à 10% sur un pourcentage local de l'ordre de 5% des structures sanitaires totalisant quelque 7000 médecins. Sur ce nombre, 3000 médecins exilés depuis plus de dix ans exercent à l'étranger dans l'illégalité. En France, nous apprenons que 60% des médecins étrangers employés dans les hôpitaux sont d'origine algérienne. Au niveau de la chirurgie cardiaque du CHUO, plus de quatorze spécialistes ont déjà plié bagages. « Les spécialités en anesthésie, urologie, pneumonie, cardiologie et endocrinologie constituent le point d'orgue de débauche des médecins algériens vers l'Hexagone », affirme pour sa part un syndicaliste. Il estime qu'il est plus aisé pour un médecin algérien de passer l'examen d'équivalence.Cette condition habilite désormais le médecin algérien à prétendre à un poste de praticien hospitalier. En 2009, les autorités françaises ont officiellement autorisé 500.000 médecins étrangers à activer normalement au sein des hôpitaux publics, déclare-t-on.
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