Pour falsification du passeport d’un ressortissant marocain

Un policier écope d’un an de prison ferme Le tribunal d’Es-Seddikia a condamné le dénommé D.B., policier de son état et accusé de faux, à une année de prison ferme. Les faits de cette affaire remontent au mois de septembre dernier lorsqu’un ressortissant algérien a été interpellé au niveau du port d’Oran alors qu’il tentait de quitter le territoire national avec un passeport marocain trafiqué. Arrêté, ce dernier affirmera que c’est un certain D.B. qui lui a remis ce document. Il a aussi assuré que cette personne n’est autre qu’un policier. Arrêté à son tour, ce mis en cause niera les accusations portées contre lui. Néanmoins, les investigations menées ont abouti à sa culpabilité. En effet, D.B. opérait le plus simplement du monde, il récupérait les passeports des ressortissants marocains ayant opté pour la nationalité algérienne. Suite à quoi, il écoulait lesdits documents. Selon certaines sources, l’enquête a permis de découvrir que plusieurs de ces documents faisaient défaut, sans pour autant confirmer si c’est D.B. qui les a détournés. Présenté devant le magistrat instructeur, D.B. a été écroué. Appelé au box des accusés, il niera les griefs retenus contre lui, expliquant qu’aucune preuve formelle n’a été retenue contre lui, exception faite des déclarations de la personne trouvée en possession du passeport. Lors de son réquisitoire, le représentant du ministère public a requis l’application de la peine. La défense plaidera l’acquittement de son mandant pour manque de preuves tangibles. A l’issue des délibérations, le prévenu a été reconnu coupable et condamné à un an de prison ferme.