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Je certifie, moi, docteur A. Djazaïri, que le patient A. B. présente un ensemble de troubles neurologiques à type de perte de fonctions motrices, visuelles, auditives et du langage, en relation avec un accident vasculaire récent, des scandales financiers et probablement une mauvaise enfance. L'examen clinique révèle une forme d'aphasie, le patient confondant les chiffres, notamment ceux des mandats, 2 et 4, et ceux de l'inflation, qu'il confond avec ceux de la croissance. A l'IRM, il a été constaté une séquelle d'hémorragie intraparenchymateuse et à la coronarographie, des manifestations antérieures d'athérosclérose. La rigidité musculaire observée au niveau du visage et des yeux ne serait pas liée à un déficit neurologique mais daterait des années 1970.Il n'a par contre pas été détecté de syndrome de Wallenberg lié à une hémianopsie latérale homonyme ni d'alexie ou d'agnosie visuelle, mais plutôt un trouble de la représentation spatiale et prosopagnosie (trouble de la reconnaissance des visages) qui pousse le patient à confondre sa maison et sa famille avec respectivement la Présidence et la Nation. Pas de syndrome thalamique ni de syndrome de Wallenberg (syndrome alterne sensitif) non plus mais probablement un syndrome de Claude Bernard-Horner (atteinte de la voie sympathique) confirmé par ailleurs sur un test additionnel révélant une personnalité peu sympathique qui en veut au monde entier et particulièrement aux médecins de grande taille. Le test de mobilité intervertébrale passive n'a rien donné ; en revanche, il a été constaté plusieurs troubles psychologiques, dont une paranoïa liée à un profond sentiment de persécution et une hypersensibilité aux médias. En conclusion, au vu de toutes ces affections, je recommande au patient un repos prolongé et un arrêt de travail de 5 ans, avec un traitement apolitique de fond. Docteur A. Djazaïri, médecine du travail.