Des citoyens de la cité résidentielle de ?'La grande terre'', un des plus importants quartiers de la commune d'Oran, se sont rassemblés, hier lundi 10 décembre en matinée, devant le site de l'unique espace vert de détente qu'ils ont aménagés pour savourer quelques moments de détente en compagnie de leurs enfants. Malheureusement, ces derniers ont été surpris de s'apercevoir des travaux à des fins d'urbanisation du lieu pour le projet de logements promotionnels !Les résidents de cette cité ont été surpris, le dimanche dernier , de s'apercevoir du lancement des travaux de l'entourage de cet espace vert de détente et de loisir pour se transformer en terrain urbanisable afin d'abriter un projet de logements promotionnelles, selon les informations recueillies auprès des manifestants . En effet, on constate que le phénomène du squat des places et espaces publics est devenu le lobby favori de certains individus, pas trop regardants, faut-il le souligner, sur les lois régissant la réglementation urbanistique. Cet état de fait touche pratiquement toutes les localités de la wilaya d'Oran, particulièrement la ville, où l'espace public est autoproclamé propriété privée. Les différentes lois qui régissent ce domaine sont claires, mais rarement appliquées, au point que personne n'ose interpeller les autorités locales, sachant pertinemment qu'on ne trouvera aucune oreille attentive. Devant ce laisser-aller, le phénomène a tendance à se généraliser un peu partout, ces balises à l'aide de pierres et autre ferraille défigurent atrocement l'aspect architectural des cités et des artères phares de la ville. Les protestataires réclamaient également leurs parts dans la vie sociale, ils dénoncent l'absence de réalisation d'une agence postale, une structure de santé, et autres installations sportives et culturelles qui font défaut. Les protestataires nous ont exprimé leur «frustration». «Notre cité a carrément été ignorée lors du programme de développement et de l'embellissement de la ville d'Oran, pis encore, nous sommes marginalisés et on manque de tout, et comme vous le constatez, l'unique air de détente et de loisir qu'on tient à le sauvegarder pour nos enfants depuis une décennie, vient d'être squatté pour abriter encore des bâtisses. Il est clair que le laisser-aller engendre une anarchie difficilement contrôlable" nous a déclaré Kader et d'ajouter "Devant le laxisme des autorités locales, le phénomène a tendance à se généraliser un peu partout, ces balises à l'aide de pierres et autre ferraille défigurent. atrocement l'aspect architectural de la cité. " Les doléances exprimées devant les autorités locales de l'APC sont restées lettre morte. Les responsables de la ville, au lieu de s'occuper de ces détails qui facilitent la vie aux citoyens, sont occupés par les conflits internes, au détriment de l'intérêt de la ville.
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Posté Le : 11/12/2018
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Medjadji Habib
Source : www.reflexiondz.net