Algérie

Pour avoir mis leurs embarcations à la disposition des harraga


21 autorisations d’exploitation retirées aux pêcheurs à Oran Pour avoir mis leurs embarcations au service des jeunes candidats à l’émigration clandestine, de nombreux pêcheurs ont été sanctionnés par la direction de la pêche marine. C’est ce que nous ont con-fié des sources fiables au niveau de cette administration. Ainsi, plus de 21 autorisations d’exploitation leur ont été retirées depuis début 2006, suite aux enquêtes confiées à la gendarmerie nationale et aux garde-côtes.Au cours de leurs investigations, les enquêteurs sont parvenus à la conclusion que de nombreux pêcheurs mettent leurs embarcations à la disposition des «harraga» dans leurs tentatives de rallier clandestinement la rive nord de la Méditerranée. Nos sources signalent que des dizaines de pêcheurs impliqués dans ces pratiques répréhensibles se trouvent actuellement en état de fuite. En contrepartie de la mise à leur disposition des embarcations des pêcheurs, les candidats à l’émigration clandestine paient chacun plus de 10 millions de centimes. Le candidat à la «hedda» doit se procureur ailleurs le gilet de sauvetage, la nourriture et l’eau notamment. Souvent, lorsque ces embarcations sont repérées, les garde-côtes arrêtent les passagers et pas le propriétaire de l’embarcation. Selon la direction de la pêche, des dispositions ont été mises en place pour identifier les propriétaires des embarcations servant à ce trafic humain. A cette fin, elle a procédé à la numérotation de 250 embarcations. De la sorte, espère-t-on, il sera facile de remonter au passeur en cas d’arrestation d’émigrants clandestins. De même, les jeunes candidats à l’émigration clandestine seront repérés lors de la demande d’acquisition de bateaux de pêche. En agissant de la sorte, la direction de la pêche cherche à atténuer l’ampleur du phénomène et à maîtriser les mouvements des petites embarcations que les «harraga» utilisent pour traverser la Méditerranée. Khadra O.
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