Pour avoir critiqué le régime du Makhzen: Odieuse cabale contre un chroniqueur algérien

Tir groupé de la triade maroco-émirato-sioniste avec une flagrante complicité des médias mainstream hexagonaux, contre le journaliste et chroniqueur algérien résidant en France, Mehdi Ghezzar.

En effet, un véritable acharnement médiatique a été mis en branle contre le chroniqueur Mehdi Ghezzar à l'instigation du Makhzen marocain, qui a certainement dû actionner un puissant levier pour obtenir son évincement de la radio française Monte Carlo (RMC), après ses propos tenus sur André Azoulay et le Maroc sur un plateau de la chaîne d'information internationale algérienne News AL24. Le chroniqueur des «Grandes Gueules» a été aussitôt écarté et déclenche un vaste élan de solidarité, en Algérie et auprès de nombreux défenseurs des Droits humains et de la liberté d'expression. «Tebboune-Ghezzar, même combat» a commenté un journal marocain, porte-voix du Makhzen, «Dérapage anti-marocain et antisémite», surenchérit un autre magazine français, biberonné par les amis de sa majesté. Mais personne n'est dupe d'où est partie l'odieuse campagne contre le journaliste algérien.

Des formations politiques algériennes et personnalités de la société civile ont également apporté leur soutien au journaliste Mehdi Ghezzar, a l'image du Mouvement «El-Bina» qui a exprimé «son entière solidarité avec le journaliste-chroniqueur, contre la décision arbitraire et injustifiée de la direction de la radio française Monte Carlo de l'évincer définitivement de l'animation de l'une de ses émissions, en raison de ses déclarations dans l'émission «Hebdo Show» de la chaîne d'information internationale algérienne News AL24. «Nous exprimons également notre entière condamnation et dénonciation de la campagne hostile et tendancieuse alimentée par certaines entités politiques françaises extrémistes qui haïssent tout ce qui est algérien sous la dictée des lobbies sionistes. Il n'est pas surprenant de voir parmi eux, l'homme politique raté Eric Ciotti, un laquais de l'extrême droite française», souligne, dans un communiqué, le Mouvement «El-Bina». «Le journaliste algérien, dans le cadre de l'exercice de sa liberté d'expression, n'a fait que rapporter fidèlement les actes odieux et condamnables commis par le régime marocain, notamment l'agression brutale, par un diplomate du régime marocain de la délégation du Sahara occidental participant au Sommet Japon-Afrique (TICAD), ainsi que la mise à nu des tentatives d'inondation de l'Algérie par la drogue et la révélation des raisons de la normalisation du Maroc avec l'entité sioniste», précise le parti d'Abdelkader Bengrina. Et de poursuivre en rappelant qu'«André Azoulay, conseiller sioniste du Roi du Maroc, et parrain de la normalisation s'est vu décerner la «Médaille d'honneur présidentielle» par le président sioniste en récompense à son important rôle joué dans la soumission du régime du Makhzen aux diktats de l'entité sioniste et des contraintes qui en résultent pour le peuple marocain, notamment en empêchant toute forme de solidarité avec le peuple palestinien qui subit le pire génocide de l'histoire de l'humanité». Enfin, le Mouvement El-Bina appelle l'opinion publique nationale, la classe politique, l'ensemble des acteurs de la société civile et les journalistes algériens «à se tenir aux côtés du digne fils de l'Algérie et à lui exprimer leur solidarité la campagne de dénigrement systématique dont il fait l'objet». Mehdi Ghezzar avait qualifié, la semaine dernière sur un plateau de News AL24, le gouvernement marocain d'«État voyou», assurant que «les bases de la société marocaine ont été complètement spoliées par une partie étrangère à la population, (...) le Maroc n'a rien d'un pays musulman», a-t-il soutenu. Dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, Mehdi Ghezzar affirmé que son «rôle est de commenter l'actualité politique : je n'ai, en aucun, cas voulu attaquer le peuple marocain», dénonçant ce qu'il a qualifié de «manipulation de ses propos pour créer une polémique, nous savons d'où cela provient, pourquoi, et dans quel but», a-t-il réagi.