Algérie

Pour Amara Benyounès



Pour Amara Benyounès
Dans une allocution à l'ouverture des travaux de la 2ème université d'été de son parti, le secrétaire général du Mouvement populaire algérien (MPA), Amara Benyounès, a souligné avant-hier à Alger que l'Algérie n'a pas besoin d'une étape de transition car le pays "ne vit pas une crise politique". A ce sujet, M. Benyounès a indiqué que c'est l'opposition qui "vit une crise" tout en fustigeant certaines parties de l'opposition qui veulent impliquer l'Armée nationale populaire (ANP) dans la bataille politique. Celui qui vise le pouvoir et la majorité au Parlement et assemblées élues "n'a qu'à travailler et s'adresser au peuple algérien lors des prochains rendez-vous électoraux", soulignant que le président Bouteflika jouit "d'une crédibilité et d'une légitimité" après que le peuple algérien ait renouvelé sa confiance en sa personne lors de la dernière présidentielle.L'opposition a le droit de s'organiser, de s'exprimer et d'organiser des marches "mais elle a des positions divergentes concernant plusieurs questions" faisant allusion aux positions des parties de la coordination nationale pour les libertés et la transition démocratique (CNLTD).Au volet économique, M. Benyounès a indiqué que le retour de l'Algérie aux années 1970 " est chose impossible" ajoutant que même certains pays, comme la Russie et la Chine, ont abandonné la gestion bureaucratique de l'économie.Le MPA plaide pour que l'entreprise économique, publique ou privée, soit au centre du projet économique de l'Algérie, étant toutes des entreprises algériennes créatrices de richesses et d'emplois" tout en veillant à la justice sociale qui est "une revendication populaire et historique", a-t-il ajouté. Le débat politique à la question de l'adhésion de l'Algérie à l'OMC Concernant l'adhésion de l'Algérie à l'Organisation mondiale du commerce (OMC) , M. Benyounès s'est dit fier", cette question, a-t-il dit, ayant suscité pour la première fois un débat politique, soulignant qu'il "est inconcevable" que l'Algérie reste en dehors de cette organisation qui compte plus de 160 Etats.Il a rappelé que les autorités algériennes et à leur tête le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, "veillent" à ce que l'adhésion à cette organisation tienne compte des intérêts économiques de l'Algérie.Concernant la situation dans la région arabe et certains pays voisins, M. Benyounes a précisé que ce qu'on appelle "le printemps arabe s'est avéré une véritable catastrophe", citant l'instabilité qui marque des pays comme la Libye, l'Egypte, la Tunisie et la Syrie.Il a, dans ce sens, mis en garde contre les répercussions de ce qui se passe en Libye et au Mali sur l'Algérie qui "partage de longues frontières avec ces deux pays".Il a, en outre, souligné que l'Algérie faisait "l'exception" dans le monde arabo-musulman, car "étant l'unique pays à s'être libéré seul du joug du colonialisme contre un tribut de 1,5 million de martyrs pendant la guerre de Libération nationale et le premier pays à avoir adopté la démocratie en 1988, et l'unique pays à avoir vaincu seul le terrorisme".L'Algérie est aujourd'hui un pays stable, et ce "grâce à la mobilisation du peuple algérien et à la politique de réconciliation nationale initiée par le président de la République", a-t-il ajouté.




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