Quatre banques sont dans le collimateur de la FINMA, l'autorité de surveillance financière. On ne sait pas, pour l'heure, desquelles il s'agit. Mais la procédure entamée à leur encontre pourrait aboutir à des sanctions. En jeu' Des avoirs douteux, en provenance des potentats d'Afrique du nord, que ces banques-là auraient acceptés les yeux fermés. Pour la FINMA, il pourrait s'agir de blanchiment. Au sein de ces établissements des «manquements graves» aux règles de surveillance ont été constatés pour des comptes liés à ces anciens dirigeants politiques, a indiqué l'Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers (FINMA). Et dans deux de ces banques, des clients identifiés comme présentant des risques semblent ne pas avoir été traités en tant que tels de manière intentionnelle, a-t-elle précisé.
Procédure engagée
La FINMA a annoncé avoir engagé une procédure administrative contraignante à l'encontre des quatre établissements bancaires. Dans ce cadre, des sanctions pourraient tomber. Celles-ci vont du blâme au retrait de l'autorisation d'exploitation, en passant par des mesures spécifiques afin de rétablir l'ordre légal. Au printemps dernier, en raison des révolutions en Tunisie, en Egypte et en Libye, le Conseil fédéral avait ordonné le blocage de 830 millions de francs de fonds liés aux potentats déchus, ou en voie d'être destitués, de ces pays. De ce fait, la FINMA a examiné le comportement de vingt banques suisses en relation avec ces personnalités politiques problématiques. (ATS)
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Posté Le : 10/11/2011
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Maghreb Emergent
Source : www.maghrebemergent.info